2024-11-27 13:04:00
Le dossier de santé électronique (DSE) ne convainc pas tous les Italiens. Au 31 août 2024 (pour le Frioul-Vénétie Julienne, les données sont au 31 mars 2024), seuls 41 % des citoyens ont exprimé leur consentement à la consultation de leurs documents de santé par les médecins et les opérateurs du Service National de Santé. C’est ce qui ressort d’une analyse menée par la Fondation Gimbe sur l’exhaustivité et l’utilisation du FSE, présentée lors du 19ème Forum sur la gestion des risques à Arezzo.
L’écart entre les régions est important : « L’adhésion varie de 1 % dans les Abruzzes, la Calabre, la Campanie et le Molise à 89 % en Émilie-Romagne ». Dans le Sud, « seules les Pouilles dépassent la moyenne nationale avec 69 % ». Au Centre, la Lazio est à 8%. Au Nord, la Lombardie se positionne un cran au-dessus de la moyenne (65%).
Écouter les patients pour accroître la durabilité du système de santé
de Oriana Ciani et Milena Vainieri
Qui a rejoint ?
Mais qui a adhéré au FSE et dans quelle mesure l’utilise-t-il ? Entre juin et août 2024 (pour la Fvg janvier-mars), en considérant ceux pour lesquels au moins un document du dossier a été mis à disposition dans la même période – lit-on dans l’étude – seuls 18% des citoyens ont consulté au moins une fois leur FSE. temps. Dans ce cas également, les différences régionales sont significatives : elles vont de 1% d’utilisation dans les Marches et en Sicile à 50% dans la province autonome de Trente.
Retour sud
Au Sud, le taux d’utilisation est généralement très faible, avec des pourcentages égaux ou inférieurs à 3%, sauf en Sardaigne qui atteint 10%. La seule exception positive est représentée par la Campanie, qui avec 18% se situe dans la moyenne nationale.
“L’expression limitée du consensus de la part des citoyens, surtout dans les régions du Sud – commente-t-il Nino Cartabellottaprésident de la Fondation Gimbe – souligne l’urgence d’instaurer une plus grande confiance dans la population. Il est essentiel de rassurer les citoyens sur la sécurité des données personnelles et sur l’utilité concrète du FSE. Sans une intervention ciblée en ce sens, les efforts déployés par les services régionaux de santé risquent d’être vains”, prévient-il.
Même “l’utilisation limitée du FSE par les citoyens, particulièrement évidente dans les régions du Sud – observe-t-il – souligne l’urgence d’investir dans la culture numérique. Il s’agit d’une condition essentielle pour parvenir à une transformation numérique efficace, qui se retrouve dans l’utilisation du FSA un outil fondamental.”
Ce que font les médecins
Et les médecins ? Entre juin et août 2024 (janvier-mars pour la Fvg) – rapporte Gimbe – la quasi-totalité (94%) des médecins généralistes et pédiatres de libre choix ont accédé au moins une fois au dossier de santé électronique. Onze régions atteignent 100% d’utilisation : la Basilicate, l’Émilie-Romagne, le Latium, le Molise, la province autonome de Trente, le Piémont, les Pouilles, la Sardaigne, l’Ombrie, le Val d’Aoste et la Vénétie.
Dans les autres régions, le taux d’utilisation reste élevé, mais légèrement inférieur : Campanie, Ligurie et province autonome de Bolzano 99 %, Frioul-Vénétie Julienne 97 %, Calabre 94 %. En dessous de la moyenne nationale se trouvent la Sicile et les Marches (92 %), les Abruzzes (88 %), la Toscane (82 %) et la Lombardie (81 %).
Du côté des médecins spécialistes, au 31 août (31 mars pour la Fvg) 76% des professionnels de santé sont autorisés à consulter l’ESF, avec des différences régionales importantes: les pourcentages oscillent entre 0% en Ligurie et 100% en Lombardie, Molise, provinces autonomes de Bolzano et Trente, Piémont, Pouilles, Sardaigne, Toscane, Vallée d’Aoste et Vénétie. En dessous de la moyenne nationale se trouvent la Sicile (73 %), le Latium (59 %), les Abruzzes (28 %), la Calabre (25 %), les Marches (2 %) et l’Ombrie (1 %). La Ligurie est en queue de peloton, avec une absence totale de médecins spécialistes qualifiés.
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