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Dossier Médical Territorial – deuxième partie

by Nouvelles
Dossier Médical Territorial – deuxième partie

2024-05-31 11:49:26

Voyons quoi et comment cela devrait être visible à travers le CCT.

Nous poursuivons dans cet article l’analyse de ce que devrait être le Dossier Médical Territorial et de son fonctionnement (vous trouverez ici la première partie). Mais je dois d’abord accepter la suggestion de Stefano Carboni faite sur LinkedIn qui suggérait de le définir comme un Dossier Médical Socio-Sanitaire Territorial (CSST) ; en fait, c’est plus approprié et cohérent avec ce que j’ai exprimé même si, lorsqu’on parle de Territoire, il devrait maintenant être évident, mais ce n’est pas le cas, de parler de socio-sanitaire (l’intégration entre les deux domaines est encore une notion théorique, malheureusement).

Qu’est-ce qui doit être visible et comment via CCT ? Trois aspects fondamentaux :

  • Les parcours auxquels le patient est confronté, qu’ils soient explicites, c’est-à-dire basés sur PDTA ou PAI, ou implicites, c’est-à-dire logiques (par exemple les contacts et services qu’un patient reçoit pour une pathologie donnée) ;
  • Une information organisée selon des critères cliniques ou sociaux, de manière à faciliter le travail des professionnels de santé et à leur éviter d’avoir à chercher ce dont ils ont besoin ;
  • Suggestions et indications relatives aux protocoles et lignes directrices, dans une logique d’Evidence Based Practice, c’est-à-dire une médecine basée sur des preuves d’efficacité (Evidence Based Medicine).

Le patient local est normalement suivi par une équipe multidisciplinaire, explicite ou implicite, composée de spécialistes qui prennent en charge les pathologies qu’ils traitent (secteur de la santé) ou les besoins dont ils ont la charge (secteur social) ; c’est pourquoi il est important que le CCT dispose d’outils efficaces et « intelligents » pour accéder à l’information.

La figure suivante montre un diagramme logique pour un visualiseur de soins de santé intelligent qui combine et intègre les trois aspects que je viens de mentionner.

L’information n’a aucun lien ni connexion logique : c’est le Visualiseur qui l’agrège et l’organise. S’il existe un PDTA ou un PAI, il est possible de comparer ce qui a été réellement délivré avec ce qui a été prescrit. Cependant, il faut considérer que les patients atteints de PDTA ou de PAI sont un petit nombre ; pour tous les autres, c’est le spectateur qui reconstitue le parcours réel du patient.

La figure suivante montre un exemple partiel de Smart Health Viewer.

Le spécialiste, dans le cas présenté, peut sélectionner la pathologie qui l’intéresse et voir les informations pertinentes. Ceux-ci sont intégrés aux directives et rappels d’aide à la décision (EBM). En choisissant un autre diagnostic le tableau de bord change dynamiquement.

Mais que faire de ces informations qui ne sont pas disponibles parce que le système qui les produit ne peut pas être intégré ou parce qu’elles ne sont pas collectées de manière structurée ? Nous le verrons dans le prochain article.

2 – Continuer



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