2024-02-10 09:43:37
Benjamin Garmezy, MD, oncologue médical, directeur adjoint de la recherche génito-urinaire, Sarah Cannon Research Institute, Tennessee Oncology, explique dans quels scénarios il choisirait un régime d’immuno-oncologie (IO)/ITK pour le traitement des patients atteints d’un carcinome rénal à cellules claires (ccRCC).
Décider s’il convient d’utiliser un schéma thérapeutique IO/ITK chez un patient éligible atteint de ccRCC peut être difficile, commence-t-il. Garmezy dit qu’il aborde cette décision d’une manière qui peut différer de ce que ferait un oncologue communautaire moyen, étant donné le nombre de patients atteints de CCR qui reçoivent des soins dans des cliniques spécialisées plutôt qu’en milieu communautaire. S’il existe des inquiétudes quant à la façon dont un patient pourrait répondre aux schémas thérapeutiques IO/ITK et quant à la distinction entre les toxicités associées à l’immunothérapie ou à l’ITK, il pourrait être prudent pour les oncologues d’envisager un traitement par axitinib (Inlyta), explique Garmezy.
Par exemple, un patient ayant des antécédents de problèmes rhumatologiques chez qui un inhibiteur de point de contrôle peut être contre-indiqué mais qui nécessite une réponse durable peut bénéficier d’un traitement par pembrolizumab (Keytruda) plus axitinib, poursuit Garmezy. Les patients peuvent arrêter l’axitinib s’ils développent une toxicité, ce qui permet de différencier les effets indésirables d’origine immunitaire de ceux liés au VEGF ITK, note-t-il.
Pour les patients plus jeunes non éligibles à la chirurgie et nécessitant une réponse rapide, les oncologues peuvent administrer du pembrolizumab plus du lenvatinib (Lenvima), à condition qu’ils puissent tolérer le lenvatinib à une dose de 20 mg, ajoute-t-il, ajoutant que la combinaison donne des taux de réponse élevés, probablement en raison du posologie du lenvatinib. Il est à noter que cette dose de lenvatinib diffère considérablement de la dose de 40 mg de cabozantinib (Cabometyx) observée dans d’autres associations approuvées pour les patients atteints de CCR, explique Garmezy.
Les patients peuvent également recevoir du cabozantinib plus du nivolumab (Opdivo), étayés par des données de qualité de vie indiquant que cette association est moins toxique que le sunitinib (Sutent), explique-t-il. Le cabozantinib plus nivolumab constitue le schéma thérapeutique par défaut en dehors des options susmentionnées. Garmezy utilise les 4 schémas thérapeutiques de manière relativement égale.
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