Drame alors que Jimi Wanjigi se présente au DCI pour être interrogé

L’homme d’affaires Jimi Wanjigi s’est retrouvé au centre d’une scène dramatique lundi après s’être présenté aux bureaux de la Direction des enquêtes criminelles de la région de Nairobi (DCI) pour être interrogé.

Accompagné de son équipe juridique, Wanjigi est arrivé vers 14 heures pour être interrogé au sujet des manifestations de Nane Nane et des allégations de possession de grenades lacrymogènes dans sa maison de Muthaiga.

La scène était tendue au commissariat de police alors que Wanjigi tentait de s’adresser aux médias, mais la police l’a bloqué, ce qui a entraîné une brève impasse.

Wanjigi a insisté pour qu’il soit traité avec respect et qu’il ne soit pas réduit au silence avant d’avoir finalement obéi aux ordres des officiers d’entrer dans l’enceinte.

« Ne me donnez pas d’ordre ! Restez silencieux ! » a-t-on entendu Wanjigi s’adresser à un officier.

Ses activités sont scrutées en raison de son implication présumée dans les manifestations de Nane Nane et des accusations selon lesquelles il possédait des grenades lacrymogènes, allégations qu’il a rejetées comme étant motivées par des raisons politiques.

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Les accusations interviennent après une série de manœuvres juridiques impliquant Wanjigi.

Le 8 août, la police a tenté en vain d’arrêter Wanjigi à son domicile. Le lendemain, les policiers ont effectué une descente à son domicile de Muthaiga et ne l’ont toujours pas trouvé.

À ce stade, Wanjigi a sollicité des interventions juridiques et a pu obtenir une ordonnance du tribunal le 9 août qui a mis fin à son arrestation.

L’ordonnance a été prolongée par le juge Bahati Mwamuye le 16 août, suspendant son arrestation jusqu’au 19 septembre, bien que les charges retenues contre lui puissent désormais être enregistrées.

Le juge a ordonné à Wanjigi de déposer une requête modifiée dans un délai de sept jours, l’affaire ayant été portée devant le tribunal le 19 septembre.

Des grenades lacrymogènes, des radios Motorola, des chargeurs et un téléphone portable ont été retrouvés dans un véhicule garé à l’entrée de Wanjigi, selon l’inspecteur général de police par intérim Gilbert Masengeli, qui a demandé à Wanjigi de se rendre à la police pour être interrogé.

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Wanjigi a cependant déclaré au tribunal que le véhicule en question n’appartenait pas à lui ni à aucun de ses associés comme cela avait été rapporté précédemment, arguant que l’opération était motivée politiquement pour le réparer.

Après une séance d’interrogatoire de quatre heures dans les bureaux du DCI, Wanjigi a été arrêté et emmené au commissariat de police de Kamukunji. Il doit comparaître devant le tribunal mardi.

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