Drame au Super C de Drummondville : Manque de ressources médicales et indignation des clients

Drame au Super C de Drummondville : Manque de ressources médicales et indignation des clients

Un homme victime d’un arrêt cardiaque a été secouru par des employés et des policiers dans une allée du supermarché Super C à Drummondville hier soir, vers 17h00.

L’appel initial au 911 a été passé à 16h12, lorsque l’homme a fait un malaise cardiaque près des caisses du supermarché. Les paramédics ont mis plus de 25 minutes à arriver sur les lieux, faute d’ambulance disponible dans la région. Le premier délai d’arrivée des paramédicaux en provenance de Pierreville a été estimé à 30 minutes.

L’homme, un octogénaire, était en train de faire ses courses avec sa fille lorsque l’homme s’est effondré. Malheureusement, il est décédé sur place et a été transporté à l’hôpital à 17h, soit plus de 45 minutes après le malaise. Le délai de 25 minutes avant l’arrivée des premiers paramédicaux a été considéré comme excessivement long par les employés.

L’absence de défibrillateur externe automatisé (DEA) dans le magasin a été vivement critiquée par les employés et les clients lors de l’intervention, de même que le manque d’intimité pour la victime. Les employés ont initié les manœuvres de réanimation et ont dû compter sur l’aide des policiers qui sont arrivés en quelques minutes après avoir été sollicités.

Les tentatives de secours et les manœuvres de réanimation ont continué pendant encore 25 minutes avant l’arrivée des paramédicaux. Les manœuvres de réanimation ont été arrêtées à 16h52 à la demande de sa fille, présente et témoin de l’intervention. La victime a été évacuée à 17h.

Les employés étaient sous le choc, et les clients avaient du mal à comprendre les longs délais d’intervention ainsi que la situation, alors que l’homme a malheureusement succombé malgré les tentatives de réanimation.

Les responsables du service ambulancier ont confirmé que les délais ont été occasionnés par l’absence d’ambulance disponible au moment de l’appel initial.

Des premiers intervenants qualifiés ont également pris le relais et prodigué les manœuvres de réanimation en attendant la prise en charge des paramédics. Les policiers de la Sûreté du Québec ont également intervenu en moins de 8 minutes après l’appel initial pour déployer le DEA.

Les clients ne remettaient pas en question la qualité du travail des premiers répondants, des policiers ou des paramédics, ni leur efficacité. Cependant, ils soulignent qu’une ville comme Drummondville, en raison du nombre élevé de citoyens, ne devrait-il pas être opportun de revoir le nombre d’effectifs pour un nombre de citoyens et de territoire aussi élevé.

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