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Droit à l’oubli oncologie, ce qu’il faut pour mettre en œuvre la loi pour les patients atteints de cancer – Corriere.it

Droit à l’oubli oncologie, ce qu’il faut pour mettre en œuvre la loi pour les patients atteints de cancer – Corriere.it

2024-02-15 14:52:21

De La vraie Martinelle

Il manque quatre décrets. Le Ministre de la Santé est attendu pour les deux premiers : ils doivent définir le certificat de guérison et les pathologies qui peuvent être considérées comme surmontées dans des délais plus courts que les standards.

Le 2 janvier 2024, la loi tant attendue est entrée en vigueur loi sur le “droit à l’oubli” des malades du cancermais ils manquent toujours les décrets d’application afin que toutes les personnes guéries d’un cancer puissent jouir pleinement des droits que la nouvelle législation leur reconnaît officiellement. C’est pourquoi, il y a quelques jours, à l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, les coprésidents de l’intergroupe parlementaire pour les maladies rares et onco-hématologiques de la Chambre et du Sénat, ainsi que des associations de patients, ont envoyé un message lettre ouverte au ministre de la Santé Orazio Schillaci afin que les dernières étapes législatives soient achevées dans les plus brefs délais. Lettre à laquelle, pour l’instant, aucune réponse officielle n’a été reçue.

Ce que prévoit la loi

La loi n° a été approuvée le 7 décembre. 193 : « Dispositions pour la prévention des discriminations et la protection des droits des personnes atteintes de maladies oncologiques » (voici le texte), qui est ensuite entrée en vigueur après publication dans Journal officiel le 2 janvier. Le Parlement italien a approuvé à l’unanimité et avec une rapidité exceptionnelle l’une des lois les plus avancées d’Europedémontrant une grande attention à la protection des droits des personnes guéries du cancer afin de prévenir et d’éliminer la stigmatisation et la discrimination qui entravent le retour à la vie des environ un million d’Italiens. «En pratique, la loi établit le droit des personnes guéries d’un cancer de ne pas révéler d’informations sur leur pathologie antérieure afin de ne pas subir de discrimination – rappelle-t-il. Elisabetta Iannelli, avocate et secrétaire générale de la Fédération des associations de malades du cancer (Favo) —. Ceux qui ont eu un cancer et ont terminé leur traitement il y a plus de dix ans ne se verront désormais plus refuser un traitement. contracter un crédit immobilier, obtenir un prêt, souscrire une assurance, adopter un enfant, et il ne sera pas non plus victime de discrimination au travail. L’enjeu fondamental est de savoir à quel moment un patient peut être considéré comme guéri et c’est aussi à cela que servent les décrets d’application de la loi sur l’oubli oncologique. »

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La prochaine échéance

Justement sur ce point, le premier à devoir intervenir est le ministère de la Santé, chargé de définir les aspects centraux de la loi en promulguant (avant le 2 mars) un arrêté ministériel avec lequel doivent être établis les modalités et les formulaires de certification de la récupération. Le temps presse, mais rien n’a bougé jusqu’à présent. Les associations de patients aussi Favo, Ail (Association Italienne des Leucémies, Lymphomes et Myélomes) e UNISSONS-NOUS (Fédération des patients atteints de maladies rares) a lancé un appel au ministre Schillaci qui a également abouti à lettre envoyée par l’intergroupe parlementaire de la Chambre et du Sénat pour les maladies rares et onco-hématologiques. «Le Parlement, en approuvant à l’unanimité et avec un processus extraordinairement rapide l’une des lois les plus avancées d’Europe, a fait preuve d’une grande sensibilité pour la protection des droits des personnes guéries d’un cancer – lit-on dans la lettre -. Ce résultat important a également été obtenu grâce à la collaboration avec les organisations de patients atteints de cancer qui ont mis à disposition leur expérience, garantissant un accompagnement qualifié pour la rédaction du texte définitif». Toutefois, les attentes des anciens patients et des membres de leur famille risquent d’être déçues si les prochaines étapes ne sont pas franchies.

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Les prochaines étapes

Après le premier arrêté ministériel (d’ici le 2 mars en fait), un autre décret du ministère de la Santé est attendu trois mois après l’entrée en vigueur de la loi (c’est-à-dire d’ici le 2 avril).: en effet, il faudra dresser la liste des éventuelles pathologies oncologiques pour lesquelles s’appliquent des durées plus courtes que celles généralement prévues 10 et 5 ans. Ensuite ce sera le tour des autres deux décrets (travaux des ministères de la Justice, du Travail et des Politiques sociales) et de deux résolutions (respectivement du Comité interministériel du crédit et de l’épargne et de l’Institut de contrôle des assurances). Avec l’approbation de la loi sur le « droit à l’oubli », l’Italie a rejoint d’autres pays européens qui avaient déjà adopté une mesure similaire : la France, le Luxembourg, la Belgique, les Pays-Bas, le Portugal, l’Espagne et la Roumanie.. Cependant, pour que la protection des personnes ayant eu des maladies oncologiques et cliniquement guéries soit complète, le processus de mise en œuvre doit être achevé.

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14 février 2024 (modifié le 15 février 2024 | 12:52)

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