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Droits humains : ni gauche, ni droite, pour tous

by Nouvelles

le 24 mars, les rues d’Argentine se sont une fois de plus emplies de VIE. Plus d’un million de personnes ont défilé dans tout le pays pour commémorer le « Jour National de la Mémoire pour la Vérité et la Justice » et réaffirmer leur engagement envers ces valeurs. en cette année, où certains tentent de relativiser l’horreur et de réécrire l’histoire, il est plus nécessaire que jamais de l’affirmer clairement : les droits humains ne sont ni de gauche ni de droite, ils sont l’affaire de tous.

Les chiffres ne mentent pas. Depuis le retour de la démocratie, la justice argentine a enquêté et prouvé dans plus de 300 jugements qu’il existait un plan systématique de disparition forcée. Plus de 1 200 agents de répression ont été condamnés pour crimes contre l’humanité et 500 autres sont poursuivis. Aujourd’hui encore, 40 ans plus tard, nous continuons de trouver des preuves, des témoignages et des documents qui confirment l’horreur. Ces derniers mois, malgré le démantèlement des organismes de défense des droits humains, les grands-mères de la Place de Mai ont retrouvé les petits-enfants 138 et 139. Chaque restitution fait la une des journaux du monde entier car elle démontre que la lutte continue, qu’aucun récit n’est capable d’effacer la vérité.

## Les chiffres de l’horreur : Était-ce 30 000 ?

Un rapport des États-Unis affirmait qu’en 1978, il y avait déjà 22 000 disparus. Ce chiffre provient d’informations fournies par le Bataillon 601 de l’Armée à des agents de renseignement opérant secrètement en Argentine dans le cadre du Plan Condor.

Le journalisme professionnel et critique est un pilier fondamental de la démocratie. C’est pourquoi il dérange ceux qui se croient détenteurs de la vérité.

Un autre document du Département d’État américain indique qu’en 1979, le conseiller politique de son ambassade à Buenos Aires, Tex Harris, a transmis à Washington un registre de 13 500 cas de disparition. Le chiffre continue de croître à mesure que d’autres archives déclassifiées et documents officiels sont intégrés.

« L’Histoire doit être guidée par l’Éthique. Sinon, il n’y a pas d’avenir »

Toutes ces données reflètent ce qui s’est passé jusqu’en 1978 et concernent exclusivement l’Armée. Elles n’incluent pas les disparitions commises par la marine ou l’Armée de l’Air, ni ne couvrent les 2 795 jours qu’a duré la dictature. Dans ce contexte,le chiffre de 8 753 disparus avancé lors d’un débat est dénué de fondement.

En 1978, en pleine euphorie de la Coupe du Monde de Football, le président américain Jimmy Carter a envoyé le diplomate David Newsom pour « avertir Videla qu’il ne lèverait les sanctions économiques que s’il révélait le sort des disparus, libérait les détenus sans procès et autorisait l’inspection de la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme (CIDH) ». La CIDH est arrivée en 1979 et son rapport a été accablant. Il a exposé internationalement ce que la dictature tentait de cacher et a donné un élan aux dénonciations des victimes.

Nous devons la vérité historique.

Comme l’a dit Jorge Luis Borges en apprenant les crimes du terrorisme d’État : « Je sens que je suis sorti de l’enfer ».

En 1980, le Comité Nobel a décerné à Adolfo Pérez Esquivel le Prix nobel de la Paix pour sa lutte contre la dictature. Et en 2023, l’UNESCO a classé l’ex-ESMA au Patrimoine Mondial de l’Humanité, la plaçant dans la même catégorie qu’Auschwitz, Robben island et Hiroshima.

## Mémoire complète, c’est savoir où ils sont

ceux qui parlent aujourd’hui de « mémoire complète » ne cherchent pas la vérité : ils cherchent à installer cette théorie pour diluer les responsabilités. Mais la mémoire ne sera réellement complète que le jour où nous saurons où se trouvent les corps disparus et les petits-enfants qui restent à restituer.

En 2009, Graciela Fernández Meijide a proposé aux familles de militaires et aux guérilleros une réduction de peine en échange d’informations fiables sur le sort des victimes. L’idée, partagée par Claudio Tamburrini, ancien détenu de la Mansión Seré, n’a pas abouti car, jusqu’à aujourd’hui, PERSONNE n’a voulu parler. Quelle mémoire complète est possible si ceux qui savent se taisent ?

Plus encore, comment expliquer que ceux qui disent défendre la mémoire ordonnent de détruire la statue d’Osvaldo Bayer, historien qui a documenté la répression en Patagonie en 1920 et qui a été un grand chercheur sur les années de la terreur.Un pays qui efface ses symboles de mémoire ne cherche pas la justice, mais l’oubli.

Je rêve d’une argentine unie sur les questions essentielles qui font notre vivre ensemble. Et dans ce rêve, j’inclus ceux qui pensent différemment, car la démocratie se renforce dans la dissension. Heureux ceux qui rêvent et sont prêts à payer le prix pour les réaliser.

Le Jour National de la Mémoire en Argentine : Un Appel à la Vérité et à la Justice

Le 24 mars, les rues d’Argentine se sont remplies de monde pour commémorer le « Jour National de la Mémoire pour la Vérité et la Justice ». Plus d’un million de personnes ont défilé dans tout le pays pour réaffirmer leur engagement envers ces valeurs.

Au cœur de ce moment, il devient impératif d’affirmer que les droits humains ne sont pas une question de position politique, mais l’affaire de tous.

depuis le retour de la démocratie, la justice argentine a démontré l’existence d’un plan systématique de disparitions forcées, avec plus de 300 jugements. plus de 1 200 agents de répression ont été condamnés pour crimes contre l’humanité.

malgré les efforts pour relativiser l’horreur et réécrire l’histoire, la lutte continue. Les grands-mères de la Place de Mai ont retrouvé les petits-enfants 138 et 139.

Les Chiffres de la Tragédie

Le texte aborde la question du nombre exact de disparus pendant la dictature argentine (1976-1983). des documents américains de 1978 avançaient déjà le chiffre de 22 000 disparus. Des documents ultérieurs du Département d’État américain faisaient état de 13 500 cas de disparitions en 1979. Ces chiffres ne prennent en compte que l’Armée, excluant les actes de la marine et de l’armée de l’air et ne couvrent pas toute la durée de la dictature.

Tableau Récapitulatif des Chiffres des Disparus

| Source | Année | Chiffre approximatif | Remarques |

| :—————————————— | :—- | :—————— | :——————————————————————————————————————— |

| Rapport des États-Unis | 1978 | 22 000 | Basé sur des informations du Bataillon 601 de l’Armée. |

| Document du Département d’État américain | 1979 | 13 500 | transmis par le conseiller politique de l’ambassade américaine à Buenos Aires. |

| Chiffre souvent cité | N/A | 30 000 | Estimation du nombre de victimes. [[2]] |

La Mémoire Incomplète

Le texte critique ceux qui parlent de « mémoire complète » pour diluer les responsabilités. La véritable mémoire ne sera complète que lorsque la localisation des corps des disparus et des petits-enfants restants aura été révélée.

En 2009, une proposition de réduction de peine en échange d’informations sur le sort des victimes a échoué. Le texte évoque également la destruction de la statue d’Osvaldo Bayer, un historien ayant documenté la répression, soulignant que l’effacement des symboles de la mémoire vise l’oubli.

FAQ sur la dictature argentine

Qu’est-ce que le Jour National de la Mémoire pour la Vérité et la Justice ?

C’est une journée de commémoration des victimes de la dictature argentine, célébrée le 24 mars.

Combien de personnes ont défilé en argentine le 24 mars ?

Plus d’un million de personnes.

Quel est le chiffre généralement cité pour le nombre de disparus pendant la dictature ?

30 000. [[2]]

Qu’est-ce que le Plan Condor ?

Il s’agit d’une opération de répression coordonnée entre les régimes dictatoriaux d’Amérique du Sud.

Qu’est-ce que l’ESMA ?

L’ESMA (École Supérieure de Mécanique de la Marine) était un center de détention et de torture pendant la dictature.

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