2024-04-23 12:38:08
Entre triple A et belles exclusivités, chaque année quelques metroidpods se faufilent dans le catalogue de toutes les consoles. A cette occasion, avec l’aide de son studio de jeux indépendant — EA Originals — Electronic Arts s’engage à nous proposer un titre indépendant où la narration a la même ou plus grande importance que le retour en arrière et le déblocage de nouvelles compétences. ‘Tales of Kenzera : ZAU’ rappelle irrémédiablement des jeux comme ‘Hollow Knight’ ou le dernier ‘Prince of Persia’ d’Ubisoft, ‘Prince of Persia : Lost Crown’, mais il a suffisamment de sa propre identité pour s’affronter, dans un face à face, à ces titres qui ont remporté tant de succès.
“En mémoire de ceux qui ont marqué nos vies, ce jeu est un hommage à leur esprit inébranlable.” « Tales of Kenzera : ZAU » commence par ce message, indiquant clairement quel est l’objectif de l’aventure : que le joueur apprenne à gérer la perte et le chagrin lorsqu’un être cher quitte notre monde. Il ne le fera pas seul, puisque notre protagoniste, Zau, poursuit le même objectif. Ce jeune chaman se rend sur les terres inhospitalières de Kenzera pour tenter de récupérer l’âme de son père et de le ramener à la vie. Pour ce faire, il doit affronter les nombreux dangers qui peuplent ces terres et affronter trois divinités pour atteindre son objectif.
L’aventure entière est complétée par des éléments à débloquer appelés échos, qui donnent le contexte du voyage de notre héros. L’histoire nous a semblé être la plus grande force, surtout si, de près, on a vécu une perte. Nous vous assurons qu’il est difficile de ne pas s’enthousiasmer ou de ne pas se sentir reflété par Zau. Tout n’est pas parfait, certains dialogues font cliché et dès le début on sait déjà où vont les plans. De plus, ceux qui ne s’intéressent qu’à ce qui est jouable verront comment le rythme va ralentir encore et encore afin de prioriser l’intrigue. Il faut savoir, avant de jouer, que le frénétisme ou la tension de « Blasphemous » ou même de la saga « Ori » ne seront pas au cœur de ce titre.
Au niveau jouable, nous trouvons un jeu de perspective 2,5D avec tous les ingrédients de base d’un metroidvania : plates-formes, scénarios labyrinthiques, sauts de précision, exploration et de nombreux secrets… Ici le twist est que, dès le début, Zau a déjà avec un un large éventail de compétences pour surmonter les obstacles. Cela nous semble être un retour en arrière par rapport au genre.
Au final, ce qui rend metroidvania « addictif », c’est l’évolution du personnage et le déblocage de nouvelles mécaniques pour, par exemple, atteindre une plateforme dans la zone initiale qui semblait être une mission impossible au début du jeu. En commençant par un double saut, un sprint, un saut entre les murs… cela limite cette sensation de progression et ferme également la barrière sur ce que les scénarios peuvent donner. Par exemple, le retour en arrière est quasiment inexistant dans le jeu, et l’aventure donne souvent l’impression d’être sur des rails et laisse peu de liberté au joueur.
La mythologie africaine à son meilleur
Ce qui est bien, c’est qu’entre dialogue et dialogue, le mouvement est toujours agile, rapide et satisfaisant. Celui qui trouvera l’équilibre entre l’intrigue et le gameplay appréciera vraiment de sauter, de se battre et d’explorer avec Zau. Le thème, entièrement axé sur la mythologie africaine, est une bouffée d’air frais, complètement éloigné de la mode actuelle des Vikings, des samouraïs et des mythologies du style qui, au cours des cinq dernières années, ont été cycliques titre après titre.
En revanche, au combat, notre chaman variera entre deux masques aux pouvoirs de la lune et du soleil. Le premier est idéal pour les attaques à longue portée et les techniques de contrôle des foules, tandis que le soleil, en revanche, est conçu pour le combat rapproché. Il permet de réaliser des combos très attractifs. C’est simple, et au début un peu erratique, mais il est facile de devenir accro. Il nous manque des mécaniques un peu plus complexes, et une plus grande variété d’ennemis. Il n’y a que huit types d’ennemis normaux et quatre boss, même s’il faut reconnaître que les combats contre ces derniers sont très intenses et saisissants.
Vaut la peine?
Nous avons apprécié « Contes de Kenzera : ZAU ». Malgré ses aspérités et ses aspérités, l’aventure, qui nous a pris une dizaine d’heures à réaliser, est simple et amusante. Le plus gros inconvénient réside peut-être dans sa simplicité, qui peut effrayer les joueurs plus expérimentés à la recherche de quelque chose d’un peu « hardcore ». Sa simplicité est à la hauteur de sa longueur, mais il est vrai que nous passons à côté de la difficulté présentée par des titres comme « Blasphemous 2 » ou « Metroid : Dread », quelque chose qui a toujours été une caractéristique du genre. Nous pensons que c’est un pari idéal pour ceux qui souhaitent se lancer dans metroidvaina.
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