Échange de prisonniers avec la Russie : l’Allemagne libère les meurtriers du Tiergarten

Zwischen Russland und sechs weiteren Staaten findet ein großer Gefangenenaustausch statt. Nach Angaben des türkischen Präsidialamts vom Donnerstag werden 26 Personen ausgetauscht, unter anderen der sogenannte Tiergartenmörder – der russische Staatsbürger Wadim Nikolajewitsch Krassikow – sowie der in Belarus inhaftierte Deutsche Rico Krieger, der amerikanische Reporter Evan Gershkovich, der frühere US-Marinekorporal Paul Whelan und der russische Oppositionelle Ilja Jaschin.

Die Bundesregierung teilte am Donnerstagabend mit, dass es „in enger und vertrauensvoller Zusammenarbeit mit den Vereinigten Staaten und europäischen Partnern“ gelungen sei, die Freilassung von 15 Personen zu erreichen, „die unrechtmäßig in Russland in Haft saßen sowie eines deutschen Staatsangehörigen, der in Belarus zum Tode verurteilt worden war“. Im Juni war Rico Krieger in Minsk von einem Gericht wegen „Söldnertums“ und „Agententätigkeit“ zum Tode verurteilt worden. Am Dienstag wurde er vom belarussischen Machthaber Alexandr Lukaschenko begnadigt.

Aus Berlin hieß es weiter, die Aktion sei nur möglich gewesen, indem russische Staatsangehörige mit geheimdienstlichem Hintergrund, die in Europa in Haft saßen, abgeschoben und nach Russland überstellt worden seien. Unter ihnen sei auch Krassikow gewesen, „der in Deutschland zu einer lebenslangen Freiheitsstrafe verurteilt worden ist, nachdem er in Berlin einen georgischen Staatsbürger ermordet hatte“.

Der amerikanische Präsident Joe Biden bestätigte, dass Gershkovich und Whelan frei seien. Er sprach von einer „Meisterleistung der Diplomatie“ und fügte hinzu: „Wir haben die Freilassung von 16 Personen aus Russland ausgehandelt, darunter fünf Deutsche und sieben russische Staatsbürger, die in ihrem eigenen Land politische Gefangene waren.“

Insgesamt vier Personen kämen zurück in die USA, teilte der US-Präsident mit: drei amerikanische Staatsbürger und eine Person mit einer amerikanischen Green Card. Neben Gershkovich und Whelan handelt es sich laut Biden um die russisch-amerikanische Journalisten Alsu Kurmasheva und den russischen Regimegegner Wladmir Kara-Mursa.

Kara-Mursa war im April 2022 in Moskau festgenommen und ein Jahr später zu 25 Jahren Haft verurteilt worden, unter anderem wegen „Staatsverrats“ und Verbreitung von „Falschnachrichten“ über die russische Armee. Die 47 Jahre alte Kurmasheva ist für Radio Free Europe/Radio Liberty tätig. Sie wurde Anfang Juni 2023 festgenommen und wegen des Vorwurfs, sie habe „Falschnachrichten“ über die russische Armee verbreitet, zu sechseinhalb Jahren Haft verurteilt – ebenso wie Gershkovich am 19. Juli, wie wenige Tage später bekannt wurde.

Biden a remercié jeudi les pays qui ont participé aux négociations complexes, notamment l’Allemagne, la Pologne, la Slovénie, la Norvège et la Turquie. “C’est un exemple frappant de la raison pour laquelle il est si important d’avoir des amis dans ce monde en qui on peut avoir confiance et sur lesquels on peut compter”, a-t-il déclaré, promettant qu’il continuerait à œuvrer pour la libération des Américains injustement emprisonnés ailleurs dans le monde. monde.

Selon la présidence turque, les services secrets turcs, le MIT, ont organisé l’échange à l’aéroport d’Ankara. Sept avions étaient impliqués. L’échange a été négocié en Turquie en juillet à l’initiative du MIT.

Krassikov, le soi-disant meurtrier du Tiergarten, a été condamné à la prison à vie en Allemagne en décembre 2021 pour avoir assassiné le Tchétchène Zelimchan Sultanovich Changoschwili dans le Tiergarten de Berlin pour le compte des services secrets russes. Les accusations ont été portées par le procureur général fédéral, qui est également chargé de l’exécution de la peine dans le cas de Krassikov.

Dans les milieux gouvernementaux berlinois et dans les cercles du procureur général fédéral de Karlsruhe, des indications ont été publiées jeudi selon lesquelles un échange de prisonniers était en cours. Le FAZ a appris de plusieurs sources que le chancelier Olaf Scholz (SPD) souhaitait s’exprimer plus tard dans la soirée.

Le ministre fédéral de la Justice Marco Buschmann (FDP) a apparemment joué un rôle décisif dans cet accord. Comme le FAZ l’a appris des milieux gouvernementaux, Buschmann a demandé par écrit au procureur général fédéral Jens Rommel, nommé il y a quelques mois, de s’abstenir d’appliquer davantage la peine dans l’affaire du « meurtrier du Tiergarten » Krassikov, conformément à l’article 456a. du Code de procédure pénale afin qu’il puisse être remis à la Russie.

Les autorités de Karlsruhe elles-mêmes n’auraient pas hésité à imposer de nouvelles sanctions, comme on peut l’entendre. Au Tribunal fédéral de justice, siège du procureur général fédéral, l’opinion prévalait selon laquelle une telle décision politique devait être prise par le ministère.

Les autorités ont fait savoir jeudi qu’il y avait une « désillusion » quant à la manière dont cela s’est déroulé. Même si les instructions du ministre étaient légales, leur compréhension restait « faible ». Surtout, dans une affaire impliquant un meurtrier reconnu coupable, et non des espions, le « pouvoir » a prévalu. La décision fait perdre de vue les proches de la victime. Ils se montrent trop indulgents envers le président russe Vladimir Poutine.

On a également entendu depuis Karlsruhe que, dans le cas de Krassikov, l’option « réellement correcte » aurait été une grâce du président fédéral. Au lieu de cela, une décision politique a été confiée au pouvoir judiciaire.

Le verdict contre le journaliste américain Gershkovich était considéré comme une condition préalable essentielle à un échange avec les Russes emprisonnés en Occident, sur lequel on spéculait depuis longtemps. Peu avant le verdict contre le journaliste, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait confirmé que les services secrets russes et américains négociaient sur le sujet.

Gershkovich, journaliste au Wall Street Journal, a été condamné le 19 juillet par un tribunal de la région russe de Sverdlovesk à 16 ans de prison pour « espionnage ». Whelan avait déjà été condamné par un tribunal de Moscou en 2020 à 16 ans de camp pour « espionnage ».

Whelan s’est rendu à Moscou en décembre 2018 pour le mariage d’amis et a été arrêté peu de temps après dans sa chambre de l’hôtel Metropol, dans le centre de Moscou. Selon des informations russes, une clé USB contenant du matériel sensible a été trouvée sur lui. Whelan s’est également rendu à plusieurs reprises en Russie à titre privé, attirant l’attention de la communauté du renseignement, selon son avocat. Parmi les personnes libérées figurent le militant des droits humains Oleg Orlov de l’organisation Memorial et l’artiste Alexandra Skotschilenko.

Le vice-président du Conseil de sécurité russe, l’ancien président Dmitri Medvedev, a menacé les personnes libérées par la Russie sur sa chaîne Telegram : « Les traîtres devraient désormais adopter fébrilement de nouveaux noms et se cacher activement dans les programmes de protection des témoins. »