Echos de la campagne électorale de 1968

2024-07-23 10:09:17

Ein demokratischer Präsident, der sich zurückzieht, ein unpopulärer Krieg in Übersee, Proteste an den Universitäten, Robert F. Kennedy im Wahlkampf, ein „Planet der Affen“-Film im Kino und ein Parteitag der Demokraten im August in Chicago – so sieht das Geschehen im Wahljahr 2024 aus. Doch einige Demokraten erinnern sich, dass es das schon einmal gab: 1968. Damals mit einem schlechten Ausgang für sie.

In jenem Jahr hieß der amerikanische Präsident Lyndon B. Johnson. Er war nach der Ermordung von John F. Kennedy im November 1963 als dessen Vizepräsident ins Oval Office eingezogen und hatte 1964 die Wahl zu seiner ersten ordentlichen Amtszeit gewonnen. 1968 zog er dann als amtierender Präsident abermals ins Rennen. Johnson hatte allerdings mehrere Probleme. Der Krieg in Vietnam war in großen Teilen der Bevölkerung unpopulär und führte zu Streiks und Protesten – besonders an den Universitäten. Und die Partei war in mehrere Flügel gespalten. Für ihre Einigung hatte Johnson nicht die Kraft.

In den Vorwahlen wollte Johnson erst einmal kein namhafter Demokrat herausfordern. Lediglich ein Senator stellte sich mit einem dezidierten Anti-Kriegs-Programm zur Wahl. Die erste Vorwahl in New Hampshire wurde dann zu einer heftigen Schlappe für Johnson. Zwar bekam er die meisten Stimmen, lag aber nur sieben Prozent vor seinem Herausforderer. Nur Tage später stieg der Senator aus Kalifornien und Bruder des ermordeten Präsidenten, Robert F. Kennedy, in den Wahlkampf ein. Umfragen zeigten, dass Johnson deutlich hinter seinem neuen Konkurrenten lag. So entschloss sich Johnson zu einer Fernsehansprache am 31. März, einem Sonntag. Nach Ausführungen zum Vietnamkrieg überraschte er die Amerikaner mit seiner Ankündigung des Rückzugs aus dem Wahlkampf.

Lire aussi  Élection présidentielle américaine de 1816 dans le Massachusetts

Furcht vor Demonstrationen

Hubert Humphrey, Johnsons Vizepräsident, erklärte daraufhin seine Kandidatur. Johnson allerdings stellte sich nicht hinter Humphrey, sondern wünschte sich wohl, dass der die Wahl verlieren solle, da er sein politisches Erbe bei diesem nicht gut aufgehoben sah. Nach der Ermordung Robert F. Kennedys war die Frage, wer Kandidat der Demokraten werden sollte, dem Parteitag Ende August in Chicago überlassen. In der Veranstaltungshalle kam es, bevor Humphrey die Nominierung erreichte, zu harten politischen Auseinandersetzungen. Außerhalb gab es Straßenschlachten zwischen der Polizei und Kriegsgegnern, die trotz eines Verbots dorthin gekommen waren, um zu demonstrieren.

Lyndon B. Johnson prête serment en tant que président après l’assassinat de John F. Kennedy le 22 novembre 1963.REUTERS

Cette année aussi, il y a une guerre qui a provoqué des bouleversements au sein du Parti démocrate : la guerre de Gaza. La position du président consistant à soutenir Israël d’une part et à appeler à la retenue dans ses actions contre le Hamas dans la bande de Gaza de l’autre a suscité la colère des militants pro-palestiniens et des électeurs démocrates d’origine arabe. Dans les États importants pour les démocrates, ils l’ont exprimé en ne votant pas pour Biden lors des primaires mais en cochant « indécis ». Il y a également eu à nouveau des grèves et des occupations dans les universités.

Lire aussi  Les nuits de décembre à San Diego : Célébration des décorations de Noël au parc Balboa

Le nom de Robert F. Kennedy sera à nouveau associé à cette campagne électorale en 2024. Le fils du sénateur assassiné en 1968 s’est également présenté en campagne électorale l’année dernière. Au début, il voulait tenter sa chance au sein du parti démocrate, mais il se présente désormais comme indépendant. Après le retrait de Biden, on a d’abord craint que la conférence du parti à Chicago en août ne soit également un écho de la conférence du parti d’il y a 56 ans. Les opposants à la guerre à Gaza ont déjà annoncé qu’ils viendraient à Chicago pour manifester.

Mais aujourd’hui, les délégués se sont apparemment ralliés en grand nombre à leur candidate Kamala Harris. Il n’y aura donc probablement pas d’affrontements trop durs dans la salle cette année. Des images similaires à celles de l’époque fourniraient aux Républicains du matériel de campagne gratuit.

Trump n’est pas Nixon

Cependant, il existe également des différences importantes. Les États-Unis ont été directement impliqués dans la guerre du Vietnam, qui a alors divisé la société. Des images télévisées ont été diffusées à plusieurs reprises montrant des soldats américains rentrant chez eux dans des sacs mortuaires. La guerre à Gaza est loin d’être aussi loin. Les critiques visent plutôt le fait que le gouvernement américain vend des armes à Israël et ne fait pas assez pour mettre fin aux souffrances de la population de la bande de Gaza.

Lire aussi  Un Singapourien demande : « Pourquoi n'enseignons-nous pas les matières économiques dans les écoles secondaires pour éviter autant d'ignorance sur les « hausses de prix » de nos jours ?

La rupture entre le président et son vice-président en 1968 ne se reproduira pas non plus. Dimanche, Joe Biden a annoncé qu’il se retirait de la campagne électorale, soutenant la vice-présidente Kamala Harris, qui avait alors également annoncé sa candidature.

Il y a aussi une différence chez l’opposant politique. Alors que Nixon n’a pas critiqué les réalisations politiques de Johnson, en particulier les lois sur les droits civiques, ni annoncé qu’il les éliminerait, le candidat républicain Donald Trump ne parle pas aujourd’hui en bien de la présidence de Biden. Selon ses annonces, pratiquement aucune des lois ou réglementations de Biden ne restera probablement en vigueur s’il est élu en novembre.

Il y a donc suffisamment de raisons pour que les démocrates examinent non seulement les similitudes entre 2024 et 1968, mais aussi les différences. Ils leur donnent des raisons d’espérer que l’histoire ne se répète pas. Surtout quand il s’agit du résultat : en 1968, le républicain Richard Nixon a remporté l’élection présidentielle.



#Echos #campagne #électorale
1721720102

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.