Éditorial

2024-08-14 15:26:03

Le 15 août 1947, notre pays accueillait un nouveau soleil. Il était le soleil qui répandait les rayons de la liberté, de l’indépendance et de la démocratie. Aujourd’hui, après 76 ans, nous examinons la lumière : est-ce la même Inde dont rêvaient nos combattants de la liberté ?
L’indépendance de l’Inde n’est pas l’affaire d’un jour mais le résultat d’une longue lutte et de nombreux sacrifices. Gandhiji, Jawaharlal Nehru, Maulana Abul Kalam Azad, Khan Abdul Ghaffar Khan, Ashfaqullah Khan, Maulvi Ahmedullah Shah et d’innombrables dirigeants comme eux ont consacré leur vie à la nation afin que les générations futures puissent respirer dans un pays libre et indépendant.
L’Inde d’aujourd’hui se présente au monde comme une force constante en matière de développement technologique et économique. Le pays doté du plus grand système démocratique au monde, où différentes langues, religions et cultures s’entrelacent comme un bouquet, a réalisé des progrès remarquables dans les domaines de la science, de la technologie et de la défense. Le rêve d’alunir est désormais une réalité, et notre économie est reconnue comme l’un des piliers de l’économie mondiale, mais derrière ces progrès se cache une autre histoire, rarement racontée. Pandit Nehru était enclin au socialisme, qui a initialement bénéficié dans une certaine mesure aux pauvres, mais l’idéologie a échoué universellement en raison de son conflit avec les principes de la nature. Ensuite, PV Narasimha Rao a importé le capitalisme, Atal Bihari Vajpayee l’a nourri et Manmohan Singh l’a développé davantage. Mais Narendra Modi a transformé ce système en un capitalisme de tapis. Dans ce système, il existe un partenariat entre le capitaliste et le gouvernement et tous deux exploitent le peuple. Alors que dans un système capitaliste normal, le gouvernement protège le peuple de l’exploitation du capitaliste, ici le gouvernement lui-même soutient les capitalistes. La montée des capitalistes dans notre pays en est la preuve. La chose à considérer ici est que les idées qui n’ont pas pu mettre fin à la discrimination et à l’exploitation des peuples dans les pays occidentaux, comment seront-elles efficaces en Inde ? Toutes ces idéologies ont en commun la haine de Dieu et l’asservissement des hommes. En démocratie, on dit que les dirigeants sont les serviteurs du peuple, mais en réalité, le peuple devient l’esclave des dirigeants. Le soleil de la vraie liberté ne se lèvera pas sur lui jusqu’à ce qu’il se libère de l’esclavage d’autres personnes comme lui et devienne le serviteur de son créateur et maître Allah.
En raison du manque de crainte de Dieu et de l’absence de notion de responsabilité dans l’au-delà, la malhonnêteté et la malhonnêteté sont aujourd’hui en hausse dans le pays. Le fléau de la corruption s’est tellement emparé du pays qu’il n’existe aucun moyen de s’en débarrasser. Lors des élections de 2014, la corruption est apparue comme un problème majeur et les gens de l’époque, inspirés par des slogans comme « Nah Khaon Ga Na Khaan Daon Ga », ont remis les rênes du pays au BJP. Mais après avoir accédé au pouvoir, la corruption a été éradiquée, au contraire, elle a augmenté.
Des problèmes tels que la haine, le communautarisme, l’écart grandissant entre riches et pauvres, le chômage, les problèmes de santé et le retard dans le domaine de l’éducation constituent encore aujourd’hui un défi majeur pour nous. Aujourd’hui, alors que nous franchissons de nouvelles étapes de développement dans certains domaines, nous devons également veiller à ne pas négliger nos valeurs constitutionnelles, l’humanité et l’harmonie sociale.
La liberté ne signifiait pas seulement être libéré de la domination britannique, mais cela signifiait également que nous pouvions exprimer nos idées sans crainte, pratiquer notre religion librement et que la presse pouvait également faire son travail librement. Pour les Fondateurs, la liberté signifiait le droit de chaque citoyen de faire son travail. liberté individuelle, religieuse et journalistique. La signification de la liberté n’était pas seulement physique mais incluait également la liberté mentale et spirituelle. C’est la même liberté qui nous a donné le droit de prendre nos propres décisions, la liberté d’exprimer nos pensées, la liberté de pratiquer nos convictions et la liberté journalistique d’exposer les faits. Mais aujourd’hui, nous constatons que cette liberté est restreinte. La liberté d’expression individuelle est supprimée, la liberté religieuse est restreinte et la liberté de la presse est désormais sérieusement menacée. Et maintenant, le nouveau projet de loi sur les services de radiodiffusion (réglementation) a ajouté à cette préoccupation. La loi proposée abrogerait la loi de 1995 sur la réglementation des réseaux de télévision par câble, vieille de près de trois décennies. Elle s’appliquerait non seulement aux journalistes numériques mais également aux autres créateurs de contenu en ligne. De ce fait, il leur sera impossible de travailler de manière indépendante car ils ne pourront travailler qu’après l’autorisation du gouvernement et le gouvernement décidera qui est autorisé et qui ne l’est pas. Cette tendance est non seulement préjudiciable à la démocratie, mais elle sape également les fondements moraux du pays. Ces dernières années, nous avons vu avec quelle brutalité la liberté d’expression individuelle est supprimée. La dissidence est réprimée et toute voix qui s’élève contre la majorité ou le gouvernement tente d’être réduite au silence.
La solution à ces problèmes est de renforcer nos valeurs sociales, morales et spirituelles et d’essayer de comprendre le vrai sens de la liberté jusqu’à ce que nous fassions de la crainte du Seigneur des mondes et du concept de responsabilité dans l’au-delà le fondement de notre vie. d’ici là, nous ne comprendrons pas le véritable sens de cette liberté. Selon l’Islam, le véritable sens de la liberté est qu’une personne doit accepter le service d’Allah et se libérer de l’esclavage de personnes comme elle. L’Islam accorde à l’homme une véritable liberté, mais lui assigne également la responsabilité d’utiliser cette liberté pour la justice, l’égalité et le bien-être de l’humanité. Si nous utilisons cette liberté au sens propre du terme, nous pouvons construire un pays dans lequel même une personne vivant dans une région reculée du pays obtiendra justice. C’est la liberté qui peut conduire à la prospérité non seulement pour notre pays mais pour le monde entier de l’humanité.



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