30 novembre—Presque tout le monde s’accorde à dire que les criminels ne devraient pas être autorisés à tirer profit de leurs crimes.
Cette philosophie sous-tend une série de lois étatiques et fédérales autorisant la ” confiscation des biens civils “, permettant à la police et aux procureurs de saisir des biens matériels – espèces, maisons, bateaux, véhicules et plus encore – liés au crime, le plus souvent au trafic de drogue.
Le plus souvent, la police utilise l’argent liquide et convertit d’autres actifs en espèces pour aider à financer ses propres opérations.
Mais le mot clé dans la confiscation civile des biens est « civil ». La police peut saisir des biens sans avoir à supporter le fardeau de la preuve dont elle a besoin pour une cause probable pour procéder à une arrestation, et encore moins pour obtenir une condamnation, en vertu du droit pénal.
Le résultat est que la confiscation civile des avoirs est truffée d’abus, comme cela a été documenté dans des milliers de cas.
La plupart des lois autorisent les saisies de biens, que les suspects concernés soient inculpés ou condamnés.
Dans les États où la protection des droits civils est plus stricte, la police transfère souvent le processus aux autorités fédérales chargées de l’application de la loi, qui opèrent en vertu d’une loi fédérale clémente.
Aujourd’hui, le conservateur Competitive Enterprise Institute a publié l’autobiographie d’un ancien procureur fédéral, “Why Cops Should Be Chasing the Bad Guys, Not the Big Bucks”, sous un pseudonyme.
Au-delà des problèmes de droits civils inhérents aux saisies de biens sans procédure pénale régulière, l’auteur détaille comment la confiscation civile des avoirs fausse le travail de la police elle-même.
Le livre décrit des incidents au cours desquels des policiers menant de longues enquêtes sur la drogue ont agi prématurément pour saisir de grosses sommes d’argent, dans le but d’acquérir les fonds, alertant ainsi d’innombrables suspects et renonçant à des arrestations.
La Pennsylvanie, d’autres États et le Congrès doivent limiter la confiscation des biens civils pour en faire un aspect du droit pénal, en la liant aux arrestations et aux poursuites et à la procédure régulière à laquelle tous les Américains ont droit.