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Effets directs du COVID19 sur les femmes enceintes, les nouveau-nés, les nourrissons et les enfants : Focus sur la transmission au cours de la première année de la pandémie – Monde

Effets directs du COVID19 sur les femmes enceintes, les nouveau-nés, les nourrissons et les enfants : Focus sur la transmission au cours de la première année de la pandémie – Monde

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Un examen des données probantes sur le risque de transmission périnatale et pédiatrique au cours des 18 premiers mois de la pandémie de COVID-19

La COVID-19 a été déclarée pandémie mondiale en 2020, touchant tous les pays du monde. Parmi les 26 millions de cas au total signalés dans les pays à revenu faible ou intermédiaire au cours des 18 premiers mois de la pandémie, 11 % concernaient des enfants et des adolescents de moins de 20 ans. En 2021, l’UNICEF a entrepris une revue systématique des effets directs du SRAS-CoV-2 sur les femmes enceintes, les nouveau-nés, les nourrissons et les enfants. L’examen s’est concentré sur le risque de transmission des femmes enceintes aux fœtus et aux nouveau-nés, et parmi les populations pédiatriques et adolescentes.

L’analyse révèle que le taux global de transmission des femmes enceintes à leurs nouveau-nés était très faible. Cependant, il semble y avoir un risque accru de naissance prématurée et de mortinaissance chez les femmes infectées pendant la grossesse. Les enfants peuvent se transmettre le virus entre eux, mais les recherches disponibles suggèrent que ce taux est inférieur à celui des adultes ou des adolescents. Au moment de notre étude, il y avait peu de preuves de transmission dans les écoles et les garderies qui avaient mis en place des procédures de réduction des risques.

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Il existe d’autres lacunes importantes dans les données des 18 premiers mois de la pandémie. Une grande partie des premières recherches épidémiologiques provenaient d’études de cas et de séries de cas recueillies dans les établissements de santé, et peu d’études basées sur la population ou de surveillance incluaient des populations pédiatriques. Dans tous les pays, il y avait un manque de rapports sur les catégories d’âge standardisées et une désagrégation insuffisante par sous-populations à risque plus élevé, ce qui rend difficile la compréhension de l’impact de l’infection par le SRAS-CoV-2 sur les femmes enceintes, les enfants et les adolescents. Ces lacunes dans les données soulignent la nécessité d’investir davantage dans les systèmes d’information sanitaire des pays, y compris les données de surveillance qui couvrent tous les groupes de population. Les programmes de recherche sur le COVID19 et les futures épidémies doivent également être inclusifs, en veillant à ce que les femmes enceintes, les enfants et les adolescents ne soient pas laissés pour compte.

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