Eintracht Francfort en Ligue Europa à l’Olympique Lyon : “C’est ridicule pour moi”

Zwei vertikale, zwei progressive, zwei der besten Mannschaften dieser Europa League-Saison würden am Donnerstagabend in Lyon aufeinandertreffen, hatte Eintracht-Trainer Dino Toppmöller am Vorabend des Spiels gesagt. Aus der Luft gegriffen war das nicht, schließlich kontert die Eintracht schneller als jede andere Mannschaft in Deutschland.

Toppmöller jedoch ließ seinen treffsichersten Stürmer, Omar Marmoush, zunächst auf der Bank. Und so spielte in Lyon erst einmal nur eine Mannschaft vertikal: die von Olympique. Das sollte bis zum Ende so bleiben: Die Eintracht verlor 1:3 und ging nach 18 ungeschlagenen Partien in der Europa League erstmals wieder als Verlierer vom Platz.

Wenn es nur das vertikale Spiel gewesen wäre, die Frankfurter hätten wahrscheinlich eine Lösung parat gehabt. Aber nicht nur in der Tiefe überlistete Lyon die Hessen, auch in der Breite des Spiels, bis ins hinterste Eck. Aus der Mitte kontrollierten sie das Spiel über die beiden feinen Füße von Rayan Cherki. Spoiler Alarm: Von Cherki wird noch die Rede sein. Außen schickten sie ihre beiden flinken Flügelspieler Malick Fofana und Ernest Nuamah in Eins-gegen-Eins-Duelle gegen die Frankfurter Verteidiger Niels Nkounkou und Nnamdi Collins. Immer wieder kamen sie so hinter die letzte Verteidigungsreihe des Tabellenzweiten der Bundesliga. „Wir haben heute die Grenzen aufgezeigt bekommen“, sagte Sportvorstand Markus Krösche später.

Nkounkou war vom Tempo der Franzosen derart überfordert, dass er schon nach zwanzig Minuten Gelb-Rot hätte sehen können, vielleicht sogar müssen. Und weil er sich fortan wohl fürchtete, seinen Gegenspieler eng zu verteidigen, hatte Lyon noch mehr Platz. So schoss Alexandre Lacazette, der ehemalige Arsenal-Stürmer, einmal knapp vorbei, ein weiteres Mal traf er den Pfosten ebenso wie sein Teamkollege Fofana.

Lorsque Lyon tentait une frappe lointaine, Cherki avait à nouveau un pied dans le jeu et détournait légèrement le ballon – égalisation (27e). Comment l’Eintracht a-t-il pris l’avantage ? Hugo Ekitiké, le seul à avoir l’enthousiasme dans l’attaque lyonnaise, avait centré vers Ansgar Knauff, qui s’interposait tel un buteur et tirait dans le corner gauche (18e). C’était – hormis une occasion de contre-attaque via Ekitiké – la seule approche de l’équipe de Francfort.

Autrement, ils n’auraient même pas eu l’occasion de lancer leur contre-attaque. Parce que le meilleur joueur, le plus dangereux, manquait devant. Et parce qu’au moment où l’un des milieux centraux a eu le ballon, il est devenu clair qu’il manquait quelque chose par rapport aux joueurs lyonnais : le rythme décisif. Les hommes en bleu et blanc savaient quelques fractions de seconde plus tôt quel joueur en orange (l’Eintracht apparaissait sous le troisième maillot) devait avoir le ballon. Et puis il est reparti. Si une équipe de Bundesliga parvient à copier ce contre-pressing, Francfort pourrait faire face à des semaines difficiles à venir.

En seconde période, cela a continué de la même manière : le défenseur Arthur Theate a perdu le ballon après une remise en jeu sur la ligne médiane, Lacazette l’a gagné, l’a joué à Cherki, qui a levé la tête et l’a passé avec désinvolture à Fofana – 2:1 ( 50ème). “Un but stupide encaissé”, a commenté Toppmöller après le match.

Maintenant, c’est une chose d’être inférieur à des joueurs comme Lacazette, Cherki et Fofana. C’est ce qui est arrivé à certaines équipes en France ces dernières semaines. Toppmöller a également déclaré : « Lyon était plus propre en possession. Ensuite, le jeu change à nouveau. On voit la qualité de l’adversaire, ce sont de beaux buts. » L’autre chose est d’arriver tard dans les duels : Cinq minutes plus tard, Nuamah s’est introduit et a tiré du gauche dans le coin le plus éloigné, 3-1 (54e). Bien sûr, Cherki l’avait soumis. Le ballon a été perdu après un simple duel de tête au milieu de terrain.

C’était ça ? Toppmöller ne voulait pas abandonner et après 63 minutes, il fit entrer deux nouveaux joueurs offensifs. Can Uzun et – Omar Marmoush. Presque au même moment, l’entraîneur lyonnais Pierre Sagé faisait sortir Cherki du terrain. Le match penchait désormais du côté de l’Eintracht, à la 84e minute, Uzun jouait contre Marmoush, qui marquait délibérément devant le gardien de but pour se connecter.

Les joueurs des deux équipes se sont alors lancés dans des duels, l’arbitre letton Andris Treimanis a perdu le contrôle du match et a montré un carton jaune après l’autre. Au final, ils étaient douze. Pendant ce temps, l’Eintracht a tenté de se créer une dernière chance, mais n’a pas réussi. La défaite était méritée, a reconnu Toppmöller.

Après le coup de sifflet final, les joueurs des deux équipes se sont affrontés, Toppmöller a fait irruption sur le terrain et a crié à l’arbitre : “C’est votre erreur. Treimanis a lancé un carton rouge. “Pour moi, l’arbitre n’a pas semblé confiant”, a déclaré. l’entraîneur de Francfort. Il a essayé de faire sortir Marmoush et Uzun de la foule. Il n’a pas insulté l’arbitre. Devenir rouge pour ça, « c’est ridicule pour moi ».