Entretien
Article réservé aux abonnés
dossier
Le faux suspense semble levé après l’abandon, dimanche 21 janvier, de Ron DeSantis : l’ex-président devrait représenter les républicains lors de la présidentielle de novembre. Une «menace» pour le pays, estime Fergus Cullen, l’un des rares opposants depuis son camp à l’aspirant «dictateur» revendiqué.
Seconde étape rituelle du parcours auquel sont soumis les prétendants à la Maison Blanche avant de représenter, peut-être, leur parti face à l’électorat américain lors du scrutin de novembre, la primaire du New Hampshire a souvent entretenu la tradition de retourner les tendances, révéler les outsiders et relancer les campagnes mal engagées après les caucus de l’Iowa. Mais tout suspense, qui d’ordinaire s’étire jusqu’au printemps dans ces préliminaires à la présidentielle, semble voué à s’évaporer ou presque dès mardi 23 janvier, aussitôt dépouillés les suffrages de ce petit Etat de la Nouvelle-Angleterre. Des candidats républicains qui se bousculaient encore voilà quelques semaines pour défier Joe Biden, seuls demeurent Donald Trump et sa dernière challenger en lice, Nikki Haley, après le retrait dimanche du gouverneur de Floride, Ron DeSantis – qui a aussitôt adressé son soutien à l’ex-président et favori, malgré un an d’insultes et railleries adressées par celui-ci.
Donald Trump a certes passé la semaine écoulée à faire la navette entre les scènes de meetings et un tribunal, à New York, où doivent être chiffrés les dommages et intérêts dus à l’autrice E. Jean Carroll, après qu’il