Le chef d’Élections Canada a annoncé avoir pris contact avec les plateformes de médias sociaux afin de répondre aux préoccupations concernant la désinformation à l’approche de la prochaine campagne électorale.
Il a déclaré avoir contacté des sites comme X et TikTok pour « solliciter leur soutien afin de faire de cette élection une élection sûre ». Il s’est dit satisfait de la réponse jusqu’à présent.
« Nous verrons quelles mesures seront réellement prises pendant l’élection. Espérons qu’ils n’auront pas à intervenir, mais s’il y a des problèmes, espérons qu’ils seront fidèles à leur parole », a-t-il déclaré.
Il a ajouté qu’il rendrait publiques sa communication et la réponse des plateformes.
TikTok a déclaré qu’il « renforce ses efforts pour protéger la plateforme TikTok pendant la saison électorale fédérale du Canada ».
« [Il existe] plusieurs façons de le faire,notamment en protégeant l’intégrité des élections en supprimant la désinformation nuisible sur les processus civiques et électoraux,en collaborant avec des vérificateurs de faits pour évaluer l’exactitude du contenu et en étiquetant les affirmations qui ne peuvent être vérifiées »,indique le communiqué.
Il a mis en garde les Canadiens contre la désinformation concernant le processus de vote en général.
« J’encourage les Canadiens à utiliser Élections Canada comme source d’information faisant autorité sur le processus électoral fédéral », a-t-il déclaré. « J’encourage également les Canadiens à ne pas laisser leur fil d’actualité des médias sociaux dicter ce qu’ils lisent. »
L’organisme lance un nouvel outil en ligne, appelé « ÉlectoFaits », qui répertorie et réfute les informations inexactes qui circulent en ligne.L’ingérence étrangère dans la démocratie canadienne a été au center des préoccupations ces dernières années, culminant avec une enquête publique de 16 mois sur la question.
« À mon avis, il n’est pas exagéré de dire qu’à ce stade, la manipulation de l’information (qu’elle soit étrangère ou non) constitue le risque le plus important pour notre démocratie », a-t-elle écrit.« C’est une menace existentielle. »
Il a précisé que les électeurs peuvent signaler la désinformation à Élections Canada.
« Si quelque chose ressemble à du contenu d’Élections Canada, mais est un peu louche, on peut vérifier sur notre site Web s’il s’agit de contenu provenant d’Élections Canada », a-t-il expliqué.
il a également exhorté les Canadiens à vérifier auprès d’Élections Canada les changements potentiels à leurs circonscriptions, car les limites électorales ont été modifiées.
## Surveillance de l’ingérence étrangère
Le gouvernement a mis en place deux groupes d’experts pour surveiller l’ingérence étrangère pendant les élections fédérales. Le groupe public sur les incidents électoraux critiques est composé de cinq hauts fonctionnaires chargés de signaler publiquement les menaces d’ingérence étrangère. Ce groupe reçoit des séances d’information des Renseignements de sécurité et menaces électorales (RSME), qui est composé d’agents de sécurité d’organismes comme le SCRS et la GRC.
Des inquiétudes ont été soulevées dans le passé quant au fait que le groupe de cinq n’a pas été suffisamment proactif pour sonner l’alarme lorsqu’un problème potentiel survient. Une grande partie de ces préoccupations sont centrées sur le fait que le groupe se préoccupe principalement de l’ingérence au niveau national plutôt qu’au niveau des circonscriptions.
Au cours de l’enquête publique, la commission a appris que l’ingérence étrangère aurait pu avoir une incidence sur le résultat dans une circonscription de la Colombie-Britannique en 2021.
Lors d’une conférence de presse, des représentants du groupe ont insisté sur le fait qu’ils étaient sensibles à l’ingérence possible au niveau des circonscriptions.
« Je ne sais pas si c’est un changement réel. Les panélistes précédents ont dit que si une seule circonscription avait été profondément touchée, cela aurait été suffisant pour déclencher le protocole », a déclaré Allen Sutherland, secrétaire adjoint du Cabinet au Bureau du Conseil privé.
Sutherland a reconnu les préoccupations selon lesquelles les groupes n’ont pas été proactifs dans le signalement des incidents.
« Ce qui aura une incidence sur ce que vous verrez cette fois-ci lors de l’élection de 2025, c’est la nécessité d’être peut-être un peu plus proactif dans la dénonciation des cas moins importants et moins percutants de mésinformation et de désinformation. Et l’idée est que la transparence est la meilleure des lumières », a-t-il déclaré.
Ni le groupe de cinq, ni le groupe de travail RSME n’ont signalé de préoccupations lors des deux dernières élections fédérales. Mais RSME a sonné l’alarme lors de la récente course à la direction du Parti libéral, signalant la désinformation diffusée sur WeChat qui visait l’une des candidates, chrystia Freeland.
Élections Canada et la lutte contre la désinformation : Ce que vous devez savoir
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Le chef d’Élections Canada a pris contact avec les plateformes de médias sociaux, incluant X et TikTok, pour solliciter leur soutien afin de lutter contre la désinformation à l’approche de la prochaine campagne électorale. L’objectif est de garantir des élections sûres. Il a exprimé sa satisfaction quant à la réponse reçue jusqu’à présent et prévoit de rendre publiques les communications et les réponses des plateformes.
Réponse des plateformes de médias sociaux
tiktok a déclaré renforcer ses efforts pour protéger sa plateforme durant la saison électorale fédérale canadienne. Ces efforts incluent :
La suppression de la désinformation nuisible sur les processus civiques et électoraux.
La collaboration avec des vérificateurs de faits pour évaluer l’exactitude du contenu.
L’étiquetage des affirmations qui ne peuvent être vérifiées.
Recommandations aux électeurs
Le chef d’Élections Canada encourage les Canadiens à utiliser Élections Canada comme source d’information faisant autorité sur le processus électoral fédéral. Il recommande également de ne pas se fier uniquement à leur fil d’actualité sur les médias sociaux pour s’informer.
nouvel outil en ligne
Élections Canada lance un nouvel outil en ligne, “ÉlectoFaits”, pour répertorier et réfuter les informations inexactes qui circulent en ligne. Les électeurs peuvent également signaler la désinformation à Élections Canada.
Surveillance de l’ingérence étrangère
Le gouvernement a mis en place deux groupes pour surveiller l’ingérence étrangère pendant les élections fédérales. Le Groupe public sur les incidents électoraux critiques est composé de cinq hauts fonctionnaires qui signalent publiquement les menaces.ces groupes reçoivent des informations des Renseignements de sécurité et menaces électorales (RSME).
Préoccupations et mesures
Des inquiétudes ont été soulevées quant à la proactivité de ces groupes dans le signalement des incidents. Le gouvernement souligne l’importance d’une approche plus proactive, notamment en matière de transparence.
FAQ
Voici quelques questions fréquemment posées concernant la désinformation électorale :
Comment puis-je signaler de la désinformation ?
Vous pouvez signaler la désinformation directement à Élections Canada.
Où puis-je trouver des informations fiables sur le processus électoral ?
Élections Canada est la source d’information officielle.
Qu’est-ce que “ÉlectoFaits” ?
un outil en ligne lancé par Élections Canada pour réfuter les informations inexactes.
* Comment les médias sociaux luttent-ils contre la désinformation ?
En supprimant la désinformation nuisible, en collaborant avec des vérificateurs de faits et en étiquetant les informations non vérifiables.