“Élections en Turquie : espoirs d’un changement économique et politique promis par l’opposition”

Un jeune citoyen d’une vingtaine d’années espère que Kemal Kilicdaroglu pourra redresser l’économie turque délabrée. Il se plaint de la forte inflation qui a dépassé les 50 % en un an et qui lui empêche d’avoir une voiture ou une propriété, comme c’est le cas pour les jeunes européens. Il ne veut plus souffrir de chômage et aspire à voyager librement à l’étranger. Ce qu’il veut par-dessus tout, c’est se sentir libre dans son propre pays. La chanson de campagne de l’opposition promet de « respirer à nouveau » et « d’ouvrir une nouvelle page ». Un électeur de 60 ans attend avec impatience le jour du scrutin, le 14 mai, et nourrit beaucoup d’espoir en son peuple pour renverser le régime autoritaire qui est en place. Il déclare que la justice est aussi indispensable que l’eau et le pain. Pour Recep Tayyip Erdogan, actuel président turc, cette élection représente une situation inédite, car la plupart des sondages le donnent au coude-à-coude avec son rival.