Élections fédérales : Des élus peu représentatifs des intérêts des consommateurs Primes maladie : Un système bloqué par les lobbyistes Économie : Le pouvoir d’achat en chute libre et un gouvernement de gauche inefficace Yverdon : Un parking souterrain nécessaire pour rendre le centre-ville attractif

Élections fédérales : Des élus peu représentatifs des intérêts des consommateurs
Primes maladie : Un système bloqué par les lobbyistes
Économie : Le pouvoir d’achat en chute libre et un gouvernement de gauche inefficace
Yverdon : Un parking souterrain nécessaire pour rendre le centre-ville attractif

Réélections fédérales

Parmi les 19 personnes qui sont censées représenter les Vaudois au Conseil national, certaines se représentent. Ont-elles vraiment défendu nos intérêts? Une enquête minutieuse de «Bon à savoir» en septembre a apporté un constat indiscutable: contrairement aux élus du PS, des Verts et des Vert’libéraux, les conseillers du PLR et de l’UDC ont le moins défendu les intérêts des consommateurs, que ce soit en ce qui concerne les primes d’assurance maladie, les loyers ou l’alimentation! Ces mêmes personnes osent prétendre dans leurs tracts qu’elles “défendent le pouvoir d’achat, la prospérité et la prévoyance, soutiennent un approvisionnement local en favorisant une agriculture productive et les circuits courts, et ramènent les prix des médicaments génériques à un niveau comparable à ceux pratiqués à l’étranger”! Ces mêmes personnes ont rejeté en octobre 2020 le prix de référence pour les médicaments génériques visant à freiner la hausse des coûts de la santé, et ont refusé en mars 2023 d’augmenter les rentes AVS pour compenser le renchérissement, tandis que la Confédération garantissait 250 milliards pour sauver une banque “irresponsable”! À vous de juger, en gardant à l’esprit cette affirmation d’Albert Schweitzer: “L’exemple n’est pas le meilleur moyen de convaincre. C’est le seul!”

Frank Paillard, Les Charbonnières

Concernant les élections fédérales, j’ai remarqué en lisant plusieurs journaux romands qu’il est question de transparence concernant les dons pour la campagne électorale. Je suis surpris que le parti Vert reçoive un don d’1 million de francs de l’héritière de la famille qui a fondé SIKA, une entreprise qui fabrique et fournit des produits chimiques pour le bâtiment et le génie civil. Je peine à comprendre comment un parti qui défend la protection du climat et de l’environnement peut mener une campagne avec de l’argent provenant de ce genre d’industriels.

Roland Delapierre, Renens

Nos 246 parlementaires, qui ont refusé en 2019 une initiative visant à apporter plus de transparence et à réduire l’influence des lobbyistes au Palais fédéral, ont maintenant l’obligation de publier la liste de leurs “liens d’intérêts” (voir sous parlement.ch) et d’indiquer s’ils sont rémunérés (sans préciser le montant). Ils disposent de deux cartes d’accréditation au Palais qu’ils peuvent transmettre à leur famille, à leurs collaborateurs ou à des “représentants d’intérêts”. Ces “représentants d’intérêts” sont libres de mentionner leurs mandants et les intérêts qu’ils défendent. Il y aurait actuellement 113 lobbyistes actifs dans le domaine de la santé. SantéSuisse, la principale organisation de l’industrie de l’assurance maladie, est solidement représentée au parlement par Martin Landolt et Peter Hegglin, respectivement président et membre du conseil d’administration. Son responsable des “affaires publiques”, Manuel Ackermann, bénéficie également d’une accréditation. Du côté des assureurs, le Groupe Mutuel est en tête, avec Thomas Grichting, son secrétaire général, qui a accès au Palais. De plus, douze parlementaires font partie de son Groupe de réflexion, créé en 1998 pour “trouver des pistes d’amélioration du système de santé suisse”. Cette activité est rémunérée jusqu’à 4000 francs maximum par an. Sept d’entre eux font également partie de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS), qui est très influente. Malheureusement, Christa Markwalder de Berne et Marcel Dobler de Saint-Gall omettent de mentionner leur appartenance à ce groupe, et Marco Chiesa, président de l’UDC, mentionne le “Groupe de réflexion” mais oublie le mot “Mutuel”. La transparence sur une base volontaire a clairement ses limites!

Pierre-Alain Rattaz, Vevey

Primes d’assurance maladie

Un grand merci à tous les lobbyistes présents au Palais fédéral. Heureusement, ils travaillent efficacement pour sauvegarder leurs intérêts et ceux des groupes de pression qu’ils représentent. Ne changeons surtout rien à ce système qui permet de bloquer toutes les suggestions visant à freiner les hausses délirantes des primes d’assurance maladie. De toute façon, les partis politiques s’agiteront jusqu’à ce que les élections soient terminées, puis il y aura quatre années de hausse. Tant pis pour le citoyen lambda qui paie ses primes! J’ai apprécié l’article publié il y a quelques jours dans ce journal sur ce sujet, et je me demandais s’il ne serait pas possible de publier une liste des élus concernés dans chaque canton, pour plus de transparence. Au moins, cela nous permettrait, en tant que personnes concernées, de voter en connaissance de cause. En ce qui concerne la hausse de 10% en moyenne dans le canton de Vaud, je ne sais pas à qui elle s’applique, mais dans notre cas, elle est de 17,5% avec une franchise de 2500 francs. Et je suppose que je ne suis pas le seul à être touché par cela. Il doit donc y avoir des gens chanceux qui subissent des augmentations minimes. Quelle est la recette? Parce que le changement d’assureur suggéré par nos autorités ne fonctionne pas. Les primes sont similaires partout, avec quelques francs de différence, pour des modèles similaires. J’espère sincèrement que les lobbyistes n’ont pas ce genre de problèmes matériels bassement matérialistes, car en plus de faire tout leur possible pour que rien ne change, ce serait inhumain s’ils ne pouvaient pas dormir tranquillement en sachant qu’ils ont accompli un travail satisfaisant.

Yves Conti, Échallens

Économie

Le pouvoir d’achat s’échappe. Les assurances maladie dépassent tous les plafonds. Les loyers sont impayables. Les impôts augmentent. Les citoyens s’endettent (23% de la population). Les prix de l’énergie augmentent de manière abusive. De nombreux retraités ont du mal à joindre les deux bouts. Caritas devient un substitut des devoirs de l’État défaillant. Voilà les conséquences d’un gouvernement de gauche qui ponctionne la classe moyenne. Les Suisses se lèvent tôt mais ne se réveillent pas. Les discours de certains politiciens sont lamentables face à la descente aux enfers de notre pays. Le parlement est rempli de lobbyistes qui ne tiennent pas compte de la volonté du peuple exprimée lors des votations. Il est temps de réagir! Que pouvons-nous faire concrètement? Pourquoi ne pas interpeller nos gouvernants, que ce soit au niveau communal, cantonal ou fédéral, avec des exigences concrètes fixées dans un délai précis?

Günter Hanisch, Lausanne

Yverdon

Dans une récente lettre aux lecteurs, la conseillère communale d’Yverdon Pascale Fischer prétend que la construction d’un parking souterrain sous la place d’Armes est un projet “d’une autre époque”. La plupart des villes vaudoises et romandes de taille comparable ou même plus grande qu’Yverdon-les-Bains ont déjà au moins un parking souterrain. Et aucune d’entre elles n’a l’int

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