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Elkann a jeté son dévolu sur ChatGpt : l’interview d’Altman est “l’étincelle”

by Nouvelles

2024-10-04 13:36:00

John Elkann s’intéresse à OpenAI (qui a lancé ChatGpt), les quatre indices

Si trois indices constituent une preuve, quatre en font une encore plus grande : John Elkann s’intéresse à OpenAI, la société fondée par Sam Altman qui a lancé ChatGpt.

Mais quels sont ces trois indices ? Le premier, l’invitation d’Altman à la Tech Week qui vient de se terminer. Un personnage particulier, l’informaticien de 39 ans, très timide et peu friand des projecteurs. Accepter de venir à Turin, pas exactement à Las Vegas, signifie que quelque chose d’important bouge.

Deuxième indice : parler à Altman ce n’est pas le directeur de Repubblica, Maurizio Molinari, qui a été appelé, mais Elkann lui-même. Qui a ainsi montré une attention particulière envers l’ancien étudiant de Stanford.

Troisième indice : la rédaction de Repubblica il a fait la guerre à son désormais ancien réalisateur sur de multiples sujets. Des positions excessivement pro-israéliennes au « silence » sur certaines informations qui gênent l’éditeur. Mais Elkann a toujours gardé à sa place l’ancien envoyé spécial à New York. Puis, soudain, d’un coup d’éponge, il l’enleva. Quand? Lorsqu’il n’a pas pu empêcher la grève de 48 heures, coïncidant avec la Tech Week, qui a paralysé le journal. Les raisons étaient d’ordre commercial : les journalistes se plaignaient du fait que l’initiative avait été conçue pour vendre du contenu payant sur les pages de Repubblica.

Quatrième et dernier indice : l’annonce faite par ELkann du partenariat entre Gedi et OpenAI pour « éduquer » ChatGpt à travers du contenu éditorial. Il s’agit d’une question très délicate, pour laquelle le puissant New York Times s’est mis en grève jusqu’à ce que l’accord soit ruiné. Eh bien, s’il y a une raison pour laquelle la rédaction a vraiment dû passer au fil de l’épée Largo Fochetti, c’est peut-être justement ce partenariat, qui apprend en fait à ChatGpt à se passer des journalistes. Ce n’est pas vraiment un scénario passionnant.

Autre détail important : après le dernier tour de table, la valorisation d’OpenAI est de 157 milliards de dollars, soit à peu près la même valeur qu’Uber ou AT&T. Microsoft, Nvidia, Thrive Capital et Softbank ont ​​signé l’opération. Aux 6,5 milliards obtenus s’ajoutent 4 milliards supplémentaires de liquidités bancaires, ce qui donne à Altman et à ses associés une puissance de feu sans précédent. Et nous revenons ici à l’intérêt d’Elkann pour OpenAI.

Le neveu de l’avocat a montré sans équivoque qu’il ne croyait plus à l’entreprise familiale traditionnelle : Stellantis, en difficulté en raison d’une transition énergétique difficile. et qui connaîtra encore des temps difficiles, il ne vaut aujourd’hui “que” 36,5 milliards de dollars en bourse. 14% d’Exor, calculatrice en main, autour de 5. Pourtant, cette affaire représente peut-être la plus compliquée d’un point de vue politique, car la révolution industrielle que nous vivons exige des choix difficiles et un dialogue constant avec les institutions et les partenaires sociaux. C’est pourquoi la holding familiale se repositionne depuis quelques temps sur le biomédical, le luxe et bien sûr les nouvelles technologies.

Entrer au capital d’OpenAi, même avec une part modeste, permettrait à Elkann d’appuyer encore plus sur la pédale de l’innovation, garantir aux actionnaires des dividendes importants dans un avenir plus proche. La transformation de l’entreprise d’Altman en « Profit » signifie qu’il entend rémunérer rapidement les actionnaires. Il est donc temps de s’y concentrer. Si effectivement, comme promis, la création du nouveau module d’intelligence artificielle générative se réalise – la véritable « promesse » du fondateur d’OpenAi – alors la barrière de la valorisation d’un billion de dollars ne sera plus loin.

Le défi est très compliqué : ce n’est pas un hasard si ceux qui ont choisi de participer au tour de financement ont dû signer un document sans précédent dans le monde de la finance : la promesse de ne pas investir dans d’autres sociétés concurrentes d’OpenAi, principalement xAI d’Elon Musk. Le pari est sensationnel : Altman est candidat au rôle de démiurge d’une nouvelle réalité hyper-technologique. Et Elkann semble bien vouloir miser sur lui.

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