2024-12-28 11:56:00
Cinq journalistes du journal Quds tués à Gaza dans leur voiture marquée “PRESS” portent à 200 le nombre de journalistes exterminés dans la bande, en plus de leurs familles, abattues avec eux dans leurs maisons respectives, et de ceux tués en Cisjordanie. C’est la démocratie.
Un citoyen iranien arrêté à Fiumicino à la demande des États-Unis parce qu’il était impliqué dans la production de drones iraniens utilisés en Ukraine. C’est la démocratie.
Cinq citoyens pakistanais, dont une femme, coupables d’absolument aucun crime, mais soupçonnés de vouloir rejoindre un quelconque Jihad terroriste (pas celui au pouvoir au nom des USA-Sion-Turquie à Damas), arrêtés à Bologne. C’est la démocratie.
L’un des journalistes britanniques les plus renommés, Richard Medhurst, a été extrait de force de l’avion à Londres, détenu pendant des jours en état d’arrestation, privé de ses outils de travail, sur la base d’aucune accusation, menacé, intimidé. Il avait dit du mal des « libérateurs de la Syrie ». C’est la démocratie.
Quelques mentions dans la presse grand public et c’est parti. Cela se produit là où les gentils règnent. Celles de la dictature de la surveillance et de la répression, des lois antiouvrières, de la prison pour ceux qui s’opposent à de grands travaux dévastateurs, ou occupent une salle de classe, ou montent un piquet de grève. Celles des guerres et des génocides.
Puis, dans le monde des autocraties et des méchants, une chose monstrueuse se produit : en Iran, une certaine Cecilia Sala est arrêtée, correspondante du journal d’un espion et provocateur avoué de la CIA, engagé par tous les moyens à propager des mensonges et des appels à la guerre contre le théocratie (islamique, pas juive). Cela se produit dans le pays marqué par les auteurs du 11 septembre comme l’un des sept à être éliminés (avec six déjà réussis), continuellement diffamés, calomniés, attaqués par des agents de déstabilisation. C’est la dictature.
Elle est enfermée dans une prison pour prisonniers de tous types, qui est pourtant définie pour nos gens intégrés comme « notoire » et « réservée aux dissidents », où se produisent « toutes sortes d’atrocités » (comme celles attribuées à la prison d’Assad, ridiculisé par des photos dont on découvre qu’elles ont été fabriquées à d’autres époques et dans d’autres lieux). Des atrocités dont aucune preuve n’a jamais été démontrée (mais tout sert, comme en Syrie, à sataniser un État non membre de l’OTAN, détruit en Syrie, qui se tient ici de manière impardonnable)
La forme la plus élémentaire de respect du droit international et de la souveraineté, y compris juridique, de l’État en question n’est pas respectée, le respect consistant à attendre les raisons de la disposition. Comme ce sont des méchants sans aucun si ni mais, le chaos se déchaîne autour des « abus infligés à l’héroïne innocente de l’information gratuite » (tels que le conçoit le journal de l’espion et belliciste total).
C’est la démocratie.
Pendant ce temps, sans attendre une minute les résultats de l’enquête et l’examen de la boîte noire, dans le cas de l’avion azéri (c’est-à-dire la colonie caucasienne des États-Unis) qui s’est écrasé au Kazakhstan, où il se dirigeait pour échapper à une pluie de drones ukrainiens au-dessus de Grozny en Tchétchénie, il a été déclaré abattu par un missile russe. Et cela aussi est une information gratuite dans les démocraties libres.
J’ai fréquenté des “collègues” occidentaux, italiens en premier lieu, dans les régions du monde où les bons tentent de créer la démocratie: Irak, Libye, Syrie, Serbie, Irlande, Afrique, L’Amérique latine. Je sais de quoi je parle.
#EMBARQUÉS #ESPIONS #MARTYRS
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