2023-09-10 00:55:13
Lors de la Coupe du Monde au Qatar, l’Allemagne a plongé dans la crise contre le Japon, la tentative de redémarrage a échoué avec un choc contre le même adversaire samedi soir (9 septembre 2023) : après une performance honteuse, il y a eu la prochaine défaite à domicile avec un score égal flatteur 1: 4 (1: 2) – l’équipe DFB ne semble plus pouvoir arrêter la chute libre sous Hansi Flick.
Flick avait beaucoup essayé, beaucoup changé, lancé des appels clairs aux joueurs et aux fans, installé un nouveau capitaine et mis en veilleuse son expérience en chaîne à trois. Rien de tout cela n’a fonctionné. A neuf mois du Championnat d’Europe à domicile, l’équipe allemande se trouve plongée, impuissante et désorientée, dans une crise permanente dont il n’y a aucune issue apparente – du moins pas avec cet entraîneur.
Flick refuse à l’Allemagne les « bases ».
Flick a ensuite déclaré sur RTL : “Tout d’abord, vous êtes évidemment déçus, nous n’avons tout simplement pas les ressources pour le moment pour créer des occasions de but contre une équipe aussi compacte que le Japon. Nous avons essayé encore et encore en seconde période, mais bien sûr, le individuel des erreurs entrent en jeu. Le Japon est tout simplement bien entraîné, il possède les bases – nous, dans le football allemand, devons nous réveiller et y travailler, même si cela ne nous aide pas pour le moment.”
Interrogé sur son avenir personnel, Flick a répondu : “Je pense que nous allons bien et je suis le bon entraîneur. Mais je sais qu’il y a beaucoup de dynamisme dans le football professionnel. Je ne peux pas prévoir ce qui va se passer ensuite. »
Cette fois sur RTL, le directeur de l’équipe nationale, Rudi Völler, a évité de s’engager clairement sur l’avenir de Flick : “J’avoue, on est encore un peu sous le choc. On ferait bien de se calmer un peu maintenant, de dormir dessus une nuit et après on verra ce qui se passe.”
Ilkay Gündogan a admis au micro de Sportschau : “C’est comme si le football allemand était sur les rochers. C’est un jour très amer aujourd’hui. Il faut être honnête et dire que les Japonais étaient meilleurs à tous égards. Mais nous avons aussi reçu des invitations en raison de nos erreurs individuelles – si ça arrive si souvent, alors tu n’as aucune chance.”
Frustration visible dans l’équipe DFB : Sané insulte Süle
Dans la tribune officielle, les visages de pierre du président de la DFB Bernd Neuendorf et des deux hommes puissants Rudi Völler et Hans-Joachim Watzke en ont dit long pendant presque toute la durée du match. Et à la 38e minute, toute la frustration est devenue audible et visible au sein de l’équipe allemande.
Leroy Sané était complètement mécontent d’une passe de Niklas Süle, a crié sur la moitié du terrain et n’a pas pu être calmé par Joshua Kimmich, qui essayait apparemment de servir de médiateur. Süle était tout sauf perspicace, gesticulant et indiquant assez grossièrement que Sané devait choisir la bonne voie.
Cette scène n’a pas suscité une attention accrue de la part de l’équipe. Une minute et demie plus tard, Nico Schlotterbeck a embarrassé son compatriote Antonio Rüdiger avec une terrible passe croisée dans sa propre zone défensive que l’avant-centre japonais Ayase Ueda a pu courir librement vers Marc-André ter Stegen. Le gardien du Barça a réalisé un superbe arrêt du pied, sinon ce match aurait probablement été décidé contre l’équipe DFB avant la pause.
Panique dans la défense allemande
Parce qu’à ce moment-là, c’était déjà 1:2. L’Allemagne, avec son nouveau capitaine Ilkay Gündogan et son nouvel arrière droit Kimmich, a commencé avec engagement, a pressé tôt et a tenté de changer rapidement après avoir récupéré le ballon. Mais sur le plan défensif, une véritable panique éclatait encore et encore contre les rapides Japonais.
Après dix minutes, l’arrière gauche Schlotterbeck a été déjoué par Yukinari Sugarawa avec un simple mouvement de hanche, le centre a atterri sur Junya Ito, qui, avec le léger soutien de Rüdiger, a poussé le ballon dans le coin le plus proche pour porter le score à 1-0 pour les invités. . L’Allemagne est restée extrêmement vulnérable, notamment sur le côté gauche de la défense, mais il y avait aussi beaucoup de désarroi au milieu défensif central avec Emre Can et Gündogan.
Ilkay Gündogan lors du match contre le Japon
Sané marque l’égalisation
Les protégés de Flick sont devenus dangereux grâce à Kimmich et Sané, comme ce fut le cas lors de l’égalisation 1-1 à la 19e minute : via Kimmich, Gündogan et Wirtz, le ballon a atterri sur Sané, qui l’a exécuté avec précision et plat. Le public de Wolfsburg espérait alors un peu plus de sécurité dans l’action allemande, mais seulement trois minutes plus tard, ils furent à nouveau touchés dans le dos : Ayase Ueda, après un tir raté d’Ueda, termina librement devant le but parce que Süle gardait un trois -distance de sécurité d’un mètre.
Naturellement, les Allemands ont été accompagnés dans les vestiaires par un grand concert de sifflets, mais Flick a néanmoins envoyé la même formation sur le terrain au début de la seconde période. Et les problèmes sont restés. Ter Stegen a sauvé deux fois à la 48e minute, d’abord contre Ueda, puis contre le tir de suivi de Hidemasa Morita.
Asano et Tanaka mettent le couvercle dessus
La suite donne à réfléchir : l’Allemagne a beaucoup essayé, a joué principalement pour marquer un but, mais n’a eu pratiquement aucune chance.
Une erreur de Robin Gosens, qui remplaçait Schlotterbeck, a déclenché la contre-attaque à la 90e minute pour porter le score à 3-1, qui, comme lors de la Coupe du monde, a été complétée par Takuma Asano de Bochum. Dans les arrêts de jeu, Süle se tenait une fois de plus beaucoup trop loin de son adversaire, et Ao Tanaka hochait la tête sans contestation pour porter le score à 4-1.
#Embarras #contre #Japon #Léquipe #DFB #est #pleine #crise
1694299936