2024-01-03 11:25:02
L’économie de l’Émilie-Romagne n’est plus une locomotive mais un vélo « et même si nous pédalons plus fort que le reste de l’Italie et une grande partie de l’Europe, nous sommes toujours à vélo, tandis que des pays comme la Chine et l’Inde courent en Ducati. » C’est l’image que Guido Caselli, secrétaire général adjoint de l’Unioncamere Emilia-Romagna et directeur du centre d’études régional, décrit les perspectives de la Via Emilia, qui après la fermeture en 2023 s’aligne sur une croissance de +0,7% du PIB national. se préparant à deux années difficiles, au cours desquelles il devra se contenter de séparer les données italiennes moyennes d’un maximum de deux dixièmes de point, bien loin du +6,3% du PIB indien ou du +4,2% du chinois un.
«Selon les prévisions de Prometeia, la croissance de la région s’établira à +0,6% en 2024 et +1% en 2025%.» à la céramique. Mais après les -2% de 2023 pour l’industrie, nous attendons une reprise, quoique timide, dans les prochains mois avec un +0,6% de valeur ajoutée en 2024, également grâce à la reprise des exportations”, explique Caselli.
Le chaos géopolitique pèse plus que le déluge
Les effets de l’inondation se mesurent dans la croissance plus faible de Ravenne et Forlì-Cesena par rapport aux autres provinces et continueront à peser sur l’agriculture en 2024 (-3,2% en 2023 et -0,7% en 2024) mais à ralentir l’Émilie -La dynamique de la Romagne est avant tout l’incertitude géopolitique mondiale, dans une région qui possède (et parfois rabaisse) le plus haut degré d’internationalisation d’Italie : 64 milliards d’euros d’exportations au cours des neuf premiers mois de 2023 (aux valeurs actuelles) ils correspondent à un par chiffre par habitant de 14 406 euros, soit presque le double de la valeur italienne (7 928 euros par habitant) et environ 2 mille euros de plus que les concitoyens d’autres grandes régions exportatrices comme la Vénétie et la Lombardie.
Les exportations ont cependant montré leur faiblesse l’année précédente, avec -1,8% des ventes en quantité, compensées en termes nominaux (+1,4%) par la hausse des tarifs, mais toujours pas suffisantes pour alourdir le sort de l’industrie manufacturière, si l’on considère l’alimentation. et la mécanique sont exclus : les deux secteurs leaders du « Made in Emilia » sont les seuls à avoir également augmenté leur chiffre d’affaires au troisième trimestre 2023 (respectivement +1,8% et +1,45) contre une baisse moyenne de -1,3%. Premier trimestre de repli pour l’industrie régionale après dix trimestres consécutifs de croissance, marqués par des commandes en baisse qui n’augurent rien de bon pour le premier semestre de cette année. Même si les ventes sur les marchés étrangers devraient redevenir positives dès 2024, prévoit Prometeia, avec +2,8% sur une base annuelle en termes réels.
Emplois et files d’attente records à Caritas
Ce qui ressort par l’abondance de signes positifs, ce sont les données sur l’emploi qui ressortent du rapport annuel sur l’économie présenté dans la Région à la fin de l’année, qui doivent cependant être lues avec prudence : +0,7% de personnes occupées attendues pour 2024, après le +1% en 2023 (31 mille nouveaux emplois ont été créés, certifie l’Istat, au cours des neuf premiers mois de 2023) et le taux de chômage qui est tombé au niveau physiologique de 4,8% sont en accord avec des chiffres tout sauf rassurants. qui viennent de Caritas et nécessitent une réflexion sur la qualité du travail et des salaires.
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