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Émilie-Romagne va voter : un nouveau modèle de protection sociale est recherché

by Nouvelles

2024-11-12 13:37:00

Il y a 40 mille utilisateurs suivis chaque année par Società Dolce. Avec 3.710 salariés (89% permanents), 1.115 membres et une valeur de production de 118 millions d’euros, la coopérative sociale bolognaise (maintenant active non seulement en Émilie-Romagne, mais aussi en Vénétie et en Lombardie) présidée et dirigée par Pietro Segata est un observatoire privilégié pour évaluer les enjeux sociaux dans la course au gouvernement de la région entre les deux principaux candidats : le maire de Ravenne Michele De Pascale pour le centre-gauche et l’ancienne sous-secrétaire à l’Éducation du gouvernement Monti, Elena Ugolini pour le centre-droit (les deux sur la photo d’ouverture).

Quels sont les enjeux sociaux des 17 et 18 novembre en Émilie-Romagne ?

Le défi est de garantir la pérennité du système de protection sociale actuel. Une durabilité qui ne peut plus être garantie par la corporatisation et l’efficacité du système public, mais qui doit, en changeant de paradigme, accepter définitivement la proposition subsidiaire faite par la coopération sociale et le monde du Tiers Secteur. A ce jour, 70 % des services sociaux et de santé agréés sont gérés par des coopératives sociales : non-autosuffisance, mineurs, familles fragiles. Le prochain président de Région devra « rouvrir » les États généraux et traiter avec le monde du Tiers Secteur pour revoir le modèle d’intervention.

Quelles sont les fragilités du système actuel ?

Le premier thème est lié au vieillissement de la population : les besoins et les fragilités deviennent chroniques (l’âge moyen de la région, 46,8 ans, est supérieur à la moyenne italienne, 46,4 ans et nous sommes dans le deuxième pays le plus ancien du monde, ndlr). .).
Nous avons une population de plus en plus âgée qui exprime un besoin toujours croissant de services. Dans les villes, les gens sont de plus en plus seuls : 50 % de la population urbaine vit désormais dans des familles unifamiliales. Et bien souvent, il s’agit de personnes âgées ou en tout cas de personnes dans des conditions de grande fragilité. C’est sur ce point que le système ne tient plus.

Quel chemin emprunter ?

Aujourd’hui, le modèle sociosanitaire régional peine à encourager les démarches de soins à domicile et fait peu en matière de prévention. C’est pourtant la voie à suivre, comme l’enseignent deux pays avant-gardistes comme l’Allemagne et Israël. Les mots à la mode aujourd’hui sont soins à domicile et médecine prédictive.

Pietro Segata, président de la Société Dolce

Comment inverser le cap ?

Nous devons agir en fonction du changement dans l’allocation des fonds. Le Pnrr finance également l’aide locale, mais l’Émilie-Romagne, contrairement à la Lombardie par exemple, ne dispose pas d’entités privées agréées pour réaliser des services de proximité et envisage de gérer la santé à domicile uniquement en gestion directe. Avec le développement du réseau 5G, la maison, qui est aujourd’hui considérée à toutes fins utiles comme un environnement de travail, peut également devenir un environnement de santé.

Alors, plutôt que de construire de nouveaux équipements territoriaux, faut-il conserver l’hôpital comme pôle central, et privilégier fortement les soins à domicile ?

Le réseau de soins intermédiaires ne nécessite pas de murs et d’infrastructures matérielles supplémentaires, mais une infrastructure immatérielle généralisée, c’est-à-dire la possibilité d’amener les soins à domicile. Ce n’est pas tout : les infrastructures existantes du tiers secteur et les pharmacies qui deviennent des « pharmacies de service » doivent être mieux exploitées.

Le réseau social privé régional est-il capable de soutenir ce défi ?

En matière d’aide sociale, certainement oui. Notre expérience montre que la clé réside dans le partenariat entre le tiers secteur et les entreprises. Un exemple que nous pouvons mettre sur la table est celui du Consortium Colibrì auquel participent des entités à but non lucratif comme nous et la Fondation Ant, des organismes religieux et des organisations à but lucratif.

Terminons avec les candidats : êtes-vous plutôt convaincu par De Pascale ou par Ugolini ?

De mon point de vue, le maire de Ravenne a une grande crédibilité : sur son territoire, il a augmenté l’impôt communal supplémentaire sur le revenu afin de continuer à garantir un haut niveau de bien-être dans sa ville. Une mesure qui devrait également être évaluée au niveau régional.

Sur la photo les deux principales candidates Michele De Pascale et Elena Ugolini (Ag.Sintesi)

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