Emma Stone fascine dans un film perpétuellement surprenant (note 7½) – Corriere.it

Emma Stone fascine dans un film perpétuellement surprenant (note 7½) – Corriere.it

2024-01-21 22:13:54

De Paolo Mereghetti

Dans « Pauvres créatures ! » de Yorgos Lanthimos, grand favori aux Oscars, la diva oscarisée se lance dans un voyage de découverte de soi dans l’Angleterre victorienne

Très favori aux Oscars après avoir remporté le Lion d’Or à Venise et deux Golden Globes dans la catégorie « comédie et comédie musicale » (meilleur film et meilleure actrice) “Pauvres créatures!” de Yorgos Lanthimos est un film difficile à définir. Fable? Roman gothique ? Farce? Une comédie morale ? Comme les créatures qui errent autour de la maison des protagonistes – chiens à tête d’oie, poules à tête de chien – le monde du cinéma semble vouloir naître de l’intersection, plutôt que de la fusion, de versets très éloignés les uns des autresce qui est au fond ce que le réalisateur grec a toujours fait dans ses films, aborder une idée réaliste avec les armes du provocation surréaliste, multipliant les plans et les interférences. A quoi il ajoute ici — heureusement — un bonne dose d’humour.

Dans une ville deAngleterre victorienne (le roman sur lequel il est basé, d’Alasdair Gray, réédité en Italie par Safarà Editore, se déroulait à Glasgow, mais le scénario de Tony McNamara supprimait toute référence, souvent controversée, à la ville écossaise), le professeur Godwin Baxter (Willem Dafoe) c’est un maître de chirurgie et de expérimentation anatomique. Il l’a subi lui-même (le maquillage du visage, semble-t-il) le résultat d’une énigmeest un petit chef d’oeuvre) et l’éprouve au début du film sur sa “fille” Bella (Emma Stone).

Dans le premier coup de l’œuvre on a vu une femme se jeter dans les eaux d’une rivière, on découvrira peu après qu’elle a été sauvée et a souffert le plus imaginatif de chirurgies : pour la ramener à la vie, Baxter lui a fait une greffe le cerveau fœtal qu’elle portait dans son ventre, créant une femme avec un corps adulte et le esprit d’une petite fille. Ainsi, sous les yeux du jeune Max (Ramy Youssef), chargé par Godwin d’enregistrer tous les progrès de Bella, on voit la femme-enfant faire face à ses instinctscasser la vaisselle, taquiner la bonne (Vicki Pepperdine), manger avec les mains (et plus encore), mais surtout commencer à découvrez votre sexualité.

À ce stade, un film qui a commencé comme une sorte de revisitation De «Frankenstein» dans une touche pop, ça devient “Alice au pays des merveilles” réécrit par Henry Miller : formé en un positivisme franc de son père créateur, Bella n’a aucun scrupule à la moralité, elle essaie juste de satisfaire ses plaisirs. En utilisant les hommes qui croisent son chemin, à commencer par l’avocat Duncan Wedderburn (Mark Ruffalo) qui offrira à Bella l’opportunité de s’évader de chez elle et découvrir le monde.

Dans un univers aussi imaginatif que les ircocervi créés par Baxter, passant de Londres à Alexandrie en Egypte en passant par Paris, entre décors de carte postale teinté de surréalisme, aussi coloré qu’improbable, le film suit sournoisement le chemin de la croissance et connaissance de soi du protagoniste. Sournoisement, car la touche de « féminisme » à la base de tout semble faite avant tout pour divertir et sois ironique c’est un échantillon d’hommes pompeux et opiniâtres. Ce qui n’est certainement pas une mauvaise chose, au contraire cela permet une série de sketches où la supériorité du désir (et de la sexualité) féminine est prise avec sympathie. revanche sur le chauvinisme. Mais il finit par s’user lorsqu’il devient le seul mécanisme narratif, par exemple avec la trop longue pause dans le récit. Bordel parisien où un certain revient jeter un coup d’oeil la gravité presque écoeurant (et peut-être pire).

Ce qui n’a jamais un moment d’échec, cependant, c’est le preuve extraordinaire
par Emma Stone (Oscar de la meilleure actrice 2017 pour «La La Land»), qui porte tout le film sur ses épaules. Admirable quand il force son corps à se plier à un mobilité infantile, maladroite et mécanique (regardez comment il apprend à trouver l’équilibre), il devient une véritable force lorsqu’il doit faire comprendre le désir qui a pris possession de son corps, profitant d’une beauté qui a quelque chose d’inquiétant (peut-être dans des yeux si grands) et en même temps de “normale”. Et finissant par nous faire oublier, entre un sourire et un sourire creuser contre les fanatiques et les hypocritesque le film dure deux heures et 21 minutes complètes.

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21 janvier 2024 (modifié le 21 janvier 2024 | 20h13)



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