Employée licenciée après avoir eu des relations sexuelles sur un lit d’exposition : une affaire judiciaire qui fait scandale à Boulogne-sur-Mer

Employée licenciée après avoir eu des relations sexuelles sur un lit d’exposition : une affaire judiciaire qui fait scandale à Boulogne-sur-Mer

Une employée d’une célèbre enseigne de literie a été renvoyée après avoir eu des rapports sexuels sur un lit d’exposition du magasin de Boulogne-sur-Mer (France). Les faits ont été révélés par son ex-compagnon, selon le quotidien l’Informé.

La bataille judiciaire dure depuis plus de six ans. En janvier 2017, David M. avoue dans un courriel adressé au gestionnaire du magasin avoir eu plusieurs rapports sexuels avec Céline D. sur un lit d’exposition. Le message est accompagné de photos montrant la vendeuse partiellement dénudée à l’intérieur du magasin. David M. fait également des commentaires sur les ébats sur la plateforme en ligne réservée aux clients pour donner leur avis.

“N’hésitez pas à acheter le matelas Darwin. Je l’ai testé une bonne dizaine de fois avec la vendeuse du magasin de Boulogne-sur-Mer, il est génial, mais ne prenez pas l’exposition, on l’a abîmée!”

Interrogée par son employeur après les révélations, la vendeuse démissionne immédiatement avant de changer d’avis et de réintégrer l’équipe. Finalement, elle est licenciée deux semaines plus tard. Elle entame ensuite une procédure judiciaire, nie les faits et réclame des dommages et intérêts. Une plainte parallèle est déposée contre son ex-compagnon, lui aussi ancien employé du magasin. Il avait été licencié en 2013 suite à un différend avec sa hiérarchie.

“Une professionnelle consciencieuse”

Il revient temporairement sur ses premières accusations dans une attestation… avant de se rétracter. “J’avais rédigé cette attestation en échange de 2 000 euros en cas de victoire aux prud’hommes”, affirme la principale personne concernée, comme le rapporte l’Informé.

Après une première défaite judiciaire, Céline D. obtient gain de cause en appel en juin 2021. La cour estime que le licenciement était “sans cause réelle et sérieuse”. Selon les juges, l’employée était “animée du désir irrépressible de tester pleinement” les matelas d’exposition, motivée par “une conscience professionnelle irréprochable”. Fin de l’histoire ? Pas encore. La Cour de cassation conteste le jugement précédent en raison de “l’utilisation de termes incompatibles avec l’exigence d’impartialité”.

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