Home » Divertissement » En 2024, 103 mille hectares ont été brûlés, dans 578 incendies

En 2024, 103 mille hectares ont été brûlés, dans 578 incendies

by Nouvelles

2025-01-24 22:38:00

Tout au long de l’année 2024, 103 327 hectares ont été brûlés par des incendies de forêt et ruraux sur tout le territoire de la province de Cordoue. 90 % de cette superficie s’est concentrée sur trois mois (juillet, août et septembre), ce qui représente un grand nombre d’épidémies à fort impact.

Le chiffre de 2024 est le deuxième plus élevé des 10 dernières années : ce n’est qu’en 2020 qu’il a été plus élevé, avec ce record noir de 341 000 hectares touché cette année-là.

Si l’on prend les deux dernières décennies, il y a eu quatre de ces 20 années (de 2004 à 2024) où le chiffre a dépassé celui de 2024.

L’impact des incendies, notamment en termes environnementaux et économiques, prend une ampleur encore plus grande lorsqu’il est observé de manière cumulative : au cours des 10 dernières années, 746 000 hectares ont été incendiés à Cordoue, et au cours de la décennie précédente, 824 000 hectares supplémentaires.

L’impact cumulé est ainsi de 1 570 000 hectares partis en fumée en 20 ans. Pour mesurer, c’est 10% de la superficie totale de près de 16 millions d’hectares qui dessine la carte de Cordoue.

année après année

Infographie : Surface affectée. Hectares brûlés dans la province de Cordoue

L’année qui s’est écoulée

Le chiffre de 103 mille hectares pour l’année 2024 correspond au rapport officiel désormais publié par Idecor (Infrastructure de Données Spatiale de Cordoue), avec l’enquête du dernier trimestre.

Ce chiffre coïncide avec l’estimation de 100 mille hectares qui La voix de avait été soulevée en novembre dernier, alors qu’on était déjà certain de l’énorme volume de zones brûlées, notamment entre août et septembre.

Entre octobre, novembre et décembre, 7 365 hectares ont été brûlés, avec 98 incendies détectés. De ce trimestre, octobre a été celui où l’incidence est la plus élevée, avec 6 375 hectares et 58 foyers. Il y a eu 21 incendies en novembre et 19 en décembre.

Ce dernier trimestre 2024 a enregistré sensiblement moins d’incendies que la même période de l’année précédente. La différence en faveur a été marquée par les pluies : octobre et novembre 2024 ont enregistré des précipitations intenses dans la province.

Le contraste est notable avec les mois précédents : de juin à septembre, la province a connu une sécheresse prolongée, avec de vastes zones qui n’ont enregistré aucune pluie en cinq mois, ce qui a créé les conditions pour que l’éclairage soit plus facile à allumer et beaucoup plus plus complexe à contenir.

Il suffit de comparer les quatre trimestres de 2024 pour observer les différences marquées entre eux : le premier a ajouté 1 363 hectares concernés ; dans la seconde, 1 124 autres ont été dénombrés ; La troisième (juillet, août et septembre) a été très compliquée avec 93 475 hectares, et la quatrième (octobre à décembre) a ajouté 7 365 hectares supplémentaires.

Comme cela se produit historiquement, pour des raisons saisonnières et climatiques, le plus grand nombre de foyers d’incendie est signalé de juillet à octobre.

Incendies à Cordoue. Punilla

Depuis l’année dernière, les zones touchées par l’incendie ont été mesurées dans le cadre d’un travail conjoint coordonné par le Secrétariat de gestion des risques de la province, entre des techniciens de la Commission nationale des activités spatiales (Conae), de l’INTA, du ministère de l’Environnement et de l’Économie circulaire, du Ministère de la Bioagroalimentaire, de l’Observatoire Hydrométéorologique de la Province, de la Fédération des Pompiers Volontaires et du Groupe Serrana des Associations de Pompiers Volontaires, et le soutien du Idécor.

Las lamas, dans la zone de Capilla del Monte, au nord de la vallée de Punilla. C’est là qu’a commencé le plus grand foyer de l’année 2024, qui a totalisé 46 mille hectares brûlés. (La Voix)
Les lamas, dans la région de Capilla del Monte, au nord de la vallée de Punilla. C’est là qu’a commencé le plus grand foyer de l’année 2024, qui a totalisé 46 mille hectares brûlés. (La Voix)

Les cinq plus grands incendies de 2024

Le plus grand incendie de 2024 a été celui qui a débuté dans la région de Capilla del Monte et Los Cocos et s’est étendu jusqu’à San Marcos Sierras, Ongamira et La Granja, couvrant 42 046 hectares dans cinq départements (Punilla, Colón, Cruz del Eje, Ischilín). et quenouilles).

Viennent ensuite en taille les sites d’El Durazno et de Pinar de los Ríos (à Calamuchita), avec 10 644 hectares ; le sud de la colline Champaquí (entre Traslasierra et Calamuchita) qui a brûlé 7 614 hectares dans la zone la plus élevée des Sierras Grandes ; celui du Camino de los Tuneles et de la Quebrada de La Mermella (dans le Pocho), avec 6 900 hectares touchés, et la succession de foyers en quelques jours entre La Calera et Malagueño (dans le Grand Cordoue), avec 5 000 hectares.

Seuls ces cinq énormes incendies totalisent 73 000 hectares sur un total de 103 000 hectares par an.

Pompiers volontaires sur la ligne de feu. (La voix/archives)
Pompiers volontaires sur la ligne de feu. (La voix/archives)

1,6 incendies par jour

Selon les rapports officiels, au cours de l’année 2024, 578 foyers d’incendies ruraux et forestiers ont été détectés (sans compter les très petits incendies qui ont été éteints peu de temps après leur déclenchement).

Mais là encore, les différences selon les mois sont notables. Au premier trimestre, il y a eu 24 foyers. Dans le deuxième, 93 incendies ont été signalés. Dans le troisième, le total a atteint 363. Et dans le quatrième, 98 incendies ont été signalés.

La moyenne, sur l’ensemble de l’année, était de 1,6 foyers par jour. Mais cette moyenne combine des mois comme février, avec un incendie tous les trois jours, avec septembre, où environ neuf incendies étaient signalés chaque jour, et certains d’entre eux atteignant des dimensions énormes.

Forêt indigène, la grande perte

Un autre rapport récent a souligné l’impact unique de l’incendie pour Cordoue. Sur les plus de 100 mille hectares touchés en 2024, cinq mille (5%) étaient des forêts indigènes, le plus grand capital environnemental que Cordoue devrait préserver de l’avancée des flammes.

Les forêts indigènes sont essentielles à la durabilité environnementale de la province. Mais chaque année, sa zone de couverture se réduit. Ces derniers temps, c’est davantage à cause des incendies que du déboisement.

Les incendies. Forêt brûlée dans les montagnes de Cordoue. (La Voix/Pedro Castillo)
Les incendies. Forêt brûlée dans les montagnes de Cordoue. (La Voix/Pedro Castillo)

C’est un fait pertinent dans une province où seulement 3% des forêts indigènes sont conservées en bon état de conservation, des 12 millions d’hectares qu’elle savait compter il y a un siècle, avant l’avancée de l’urbanisation et des activités agricoles.

Mais ces 3% (environ 350 mille hectares, sur les 16 millions que compte toute la carte provinciale) sont menacés chaque année par davantage de défrichements et de nouveaux incendies.

Depuis 2024, le ministère de l’Environnement et de l’Économie circulaire intègre des données sur les forêts indigènes dans les zones soumises à des plans de gestion et de conservation au rapport sur la carte des zones touchées par les incendies publiée par Idecor.

Il y aura des zones brûlées qui Ils peuvent s’en remettre, mais cette réhabilitation prend des décennies, tant qu’ils ne subissent pas de nouveaux impacts.



#mille #hectares #ont #été #brûlés #dans #incendies
1737747820

You may also like

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.