Cependant, la première adoration perpétuelle enregistrée était à Avignon en 1226.
Le 11 septembre, le roi Louis VII a demandé d’exposer le Saint-Sacrement comme un moyen de célébrer la victoire sur les albigeoisune secte qui fleurit dans le sud de la France aux XIIe et XIIIe siècles.
“En action de grâces, le Saint-Sacrement recouvert d’un voile a été exposé dans la chapelle de la Sainte-Croix” à Orléans, lit-on dans l’encyclopédie.
Devant le grand nombre de personnes venues adorer Jésus dans l’Eucharistie, Mgr Pierre de Corbie “a jugé opportun de continuer l’adoration de nuit, ainsi que de jour”.
Le Saint-Siège ratifia plus tard cette adoration perpétuelle, qui fut maintenue sans interruption jusqu’en 1792, date à laquelle elle fut interrompue par le chaos de la Révolution française. Elle fut reprise en 1829, grâce aux efforts des Pénitents Gris, un groupe de plusieurs confréries.
L’adoration perpétuelle se répandit dans toute l’Europe, et il fallut attendre la création de la Dévotion des Quarante Heures, officiellement établie en 1592, pour que cette pratique de la foi catholique se « développe véritablement en général ».
