2023-09-05 13:18:51
Plus de 5 800 enfants et adolescents sont morts de causes liées à la pollution de l’air en Europe et en Asie centrale en 2019, soit près de 16 par jour. Parmi eux, 4 917 avaient moins d’un an. Ce sont les données qui ressortent d’une analyse publiée par l’Unicef.
“En ce qui concerne la pollution de l’air, ce sont les plus petits poumons qui paient le prix le plus élevé, ce qui nuit à la santé et au développement des enfants, leur coûtant parfois la vie”, a déclaré l’organisme dans un communiqué. Reine des dimanchesdirecteur régional de l’Unicef pour l’Europe et l’Asie centrale.
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La fragilité des petits
Les enfants, explique l’Unicef, sont plus vulnérables à la pollution : ils respirent deux fois plus vite que les adultes et souvent par la bouche, absorbant davantage de polluants ; leur hauteur les rapproche du sol, là où les polluants s’accumulent ; leurs organes sont exposés à une inflammation et à des dommages pendant une période de développement rapide. Cela peut se traduire par un risque plus élevé de contracter des infections respiratoires aiguës telles que la pneumonie et de développer des problèmes respiratoires tels que l’asthme et, plus tard dans la vie, des maladies cardiovasculaires, des cancers et des troubles neurologiques.
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par Valentina Arcovio
Respecter l’environnement
C’est pour cette raison que l’Unicef exhorte les gouvernements à accélérer la transition vers des énergies et des transports propres. Il appelle également à la mise en place et au maintien de systèmes de surveillance de la qualité de l’air à proximité des jardins d’enfants et des écoles, détectant les niveaux de pollution atmosphérique dangereux pour les enfants et les femmes enceintes.
“Réduire les polluants atmosphériques et l’exposition des enfants à un air toxique est essentiel pour protéger leur santé et leurs sociétés, ce qui se traduit par une baisse des coûts de santé, un meilleur apprentissage, une productivité accrue et un environnement plus sûr et plus propre pour tous”, conclut de Dominicis.
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