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En France, la police va pouvoir espionner les personnes “suspectes”. Félicitations à Macron

En France, la police va pouvoir espionner les personnes “suspectes”.  Félicitations à Macron

2023-07-08 10:46:00

La France de Macron intercepte les gens s’ils “soupçonnent”. Mais qui décide qui est suspect ? Il y a ceux qui associent les bizarreries dans la gestion des dernières émeutes de rue françaises, laissées libres de se déchaîner avec tout et tout le monde, précisément pour s’attirer les faveurs de l’opinion publique, facilitant ainsi l’approbation de la disposition

Un autre pas de l’Europe vers le « 1984 » d’Orwell : l’État policier avancé. La France d’Emmanuel Macron a voté une loi qui permet à la police d’espionner les personnes via les téléphones portables, les ordinateurs, les voitures, les téléviseurs et tous les autres appareils numériques connectés au réseau, même en activant le GPS et en géolocalisant les sujets considérés comme suspects. Les appareils pourraient être utilisés à distance pour enregistrer du son et des images. L’Assemblée nationale française l’a approuvé par 80 voix pour et 24 voix contre.

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Qu’est-ce qui est suspect ? La police décide. Nous lisons depuis des années des éditoriaux italiens éloquents qui dépeignent Macron comme sage et progressiste. Au lieu de cela, le gouvernement de Giorgia Meloni serait-il fasciste ?

Lors du débat, qui a eu lieu en milieu de semaine dernière, des députés proches de Macron ont inséré un amendement qui limite le recours à l’espionnage à distance “lorsque justifié par la nature et la gravité du crime” et “pour une durée strictement proportionnelle”. Traduit, cela signifie que toute utilisation d’interceptions de cette nature doit être approuvée par un juge et pour des crimes jugés graves.

La durée totale de la surveillance ne doit pas dépasser 6 mois. Les crimes graves signifient une peine privative de liberté d’au moins 5 ans d’emprisonnement. On fait valoir que les médecins, les journalistes, les avocats, les juges, les parlementaires et les militants seraient exclus de la possibilité d’écoutes téléphoniques, considérant leurs professions comme des activités sensibles. Mais les critiques de la mesure à la Orwellienne ne se sont pas fait attendre. Il y a ceux qui associent les bizarreries de la gestion des dernières émeutes de rue françaises, laissées libres de se déchaîner contre tout et contre tout le monde, précisément pour semer le chaos et ainsi se faire plaisir auprès d’une opinion publique alors encline aux mesures restrictives.

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