En mars, l’inflation baisse, le carburant augmente

En mars, l’inflation baisse, le carburant augmente

UDINE. L’inflation donne enfin des signes clairs de ralentissement. En attendant les données mises à jour des villes dont Udine et Trieste (elles seront publiées au milieu du mois), Istat annonce l’indice des prix à la consommation pour mars, qui s’est établi à +7,7%.

Une baisse marquée, étant donné qu’en février seulement, le coût de la vie était de +9,1% et qu’en janvier il était encore à deux chiffres, +10%. Cependant, les prix sont toujours “chauds”, une tendance qui dure depuis plus d’un an, depuis avant le début de la guerre en Ukraine.

A tel point que la BCE et les principales banques centrales ont été contraintes de remonter les taux d’intérêt et il n’est pas certain que la spirale s’arrête à court terme.

Cher supermarché

Les villes publieront des données sur l’inflation dans quelques jours, mais si l’on se réfère à l’indice de février, Udine fait état d’une inflation globale de +8,8 %, en mars, elle devrait chuter bien en dessous de 8 %.

Mais en attendant, le panier reste assez cher, avec un bond de +13,1%, toujours en février, à l’opposé de la baisse enregistrée il y a deux mois.

Dans le panier négatif pour l’huile et le beurre (+32,8%), suivent le lait, les œufs et les fromages (+20,3%), le pain et les céréales (+17,8%), tandis que la viande marque un +10,2%. Inflation en légère baisse à Trieste qui, en février, était de 8,1 %.

Prix ​​des gâteaux de Pâques

Les hausses de prix n’épargnent même pas les traditionnels desserts de Pâques. Le prix de la colombe artisanale dans le Frioul a augmenté de 2 euros le kilo, c’est-à-dire qu’il a atteint 38 euros, avec une augmentation d’un peu plus de 5 %.

La farine est passée de 0,90 centime le kilo à 1,10 euro, les œufs ont grossi de 5 centimes, le kilo de sucre coûte 1,35 euro au lieu de 0,80 centime.

Et la liste pourrait s’allonger, car les fruits confits, les amandes et tous les ingrédients nécessaires à la confection du glaçage classique qui orne les colombes se sont multipliés.

Cependant, la question est pour la colombe et pour l’œuf en chocolat, agrémenté d’un cadeau personnalisé. L’ajustement des prix du produit fini, dû au coût des matières premières qui reste élevé, n’éloigne pas le consommateur du produit artisanal de qualité.

Il semble toutefois confirmer à Pâques le comportement dont il avait déjà fait preuve à Noël : concentrer les achats proches de l’anniversaire, presque à la dernière minute. C’est la synthèse de la tendance des achats de colombes, d’œufs, de produits typiques et de glaces à l’occasion de Pâques tracée par les boulangers, pâtissiers et glaciers de Confartigianato.

Le carburant en hausse

L’inflation est en baisse, pas si l’essence et le diesel. En effet, une nouvelle piqûre s’annonce pour les automobilistes, l’essence franchissant à nouveau la barre des 2 euros le litre.

Vous vous souvenez à peine d’une Pâques, sauf pendant les années de la pandémie, qui n’a pas enregistré d’augmentation de la pompe. Cette année, c’est la même chose, grâce à la récente baisse de la production de pétrole décidée par le cartel des pays producteurs.

Les dernières enquêtes gouvernementales sur environ 18 000 centrales à essence captent l’amère surprise : le vert servi est repassé au-dessus de deux euros et Codacons a retracé des cas où il atteint même 2,5 euros le litre.

Comme d’habitude, vous faites des économies avec le bricolage : l’essence en libre-service est à 1,872 euros le litre (+7 millièmes, entreprises 1,876, pompes blanches 1,863), tandis que le diesel est à 1,771 euros le litre (+2 millièmes, entreprises 1,776, pompes blanches 1,760 ).

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