L’armée belge va aider l’organisation d’asile Fedasil à trouver des places supplémentaires pour les réfugiés. Une dizaine de militaires vont également voir si Fedasil peut mieux utiliser les zones d’accueil actuelles, rapporte Le matin.
Nicole de Moor, la secrétaire d’Etat chargée de l’accueil des demandeurs d’asile, avait déjà sollicité à plusieurs reprises l’aide des organismes gouvernementaux.
Les centres d’accueil pour demandeurs d’asile sont également très complets en Belgique. La semaine dernière, des mineurs ont dû dormir dans la rue pour la première fois à Bruxelles. “Des situations comparables à celles de Ter Apel”, a déclaré un porte-parole de VluchtelingenWerk Vlaanderen à propos de la situation. Le nombre de places d’accueil en Belgique est limité et Fedasil est également aux prises avec une pénurie de personnel.
La Défense déploie désormais une cellule de commandement et de contrôle, explique une porte-parole de la ministre de la Défense Ludivine Dedonder Le matin de. Ces soldats enquêteront pour savoir si Fedasil peut remplir plus efficacement les places existantes.
De plus, il y aura un centre de crise, avec lequel l’armée cherchera de nouveaux abris. Cela aurait dû se traduire par quinze cents places d’accueil supplémentaires au 1er décembre.
Fedasil a suspendu le travail pendant une heure par mécontentement
Quelques heures après une grève du personnel de Fedasil, il a été annoncé que l’armée interviendrait. Jeudi après-midi, les salariés ont cessé de travailler une heure pour la deuxième fois en quelques mois. Ils l’ont fait par mécontentement face au système d’asile au point mort.
“Le personnel est fatigué après une série de crises”, a déclaré un directeur d’un centre d’accueil au média local Bruzz.be. “Chez Fedasil, il n’y a aucun problème à se mouiller. Nous le faisons souvent, mais cela doit aussi avoir du sens et il doit y avoir une perspective à moyen et long terme.”