Ce matin, le Bureau du Procureur général a demandé des informations détaillées à l’Institut agricole colombien (ICA) sur les mesures prises en réponse à la déclaration d’urgence sanitaire dans la municipalité de Manaure, La Guajira.
L’ICA a émis l’alerte en raison d’un “une épidémie d’anthrax identifiée dans une communauté Wayúu“.
Dans ce sens, le ministère public a demandé, entre autres, des précisions sur “les mécanismes utilisés pour identifier les cas suspects, ainsi que le plan de choc avancé pour contrôler la propagation de la maladie”.
De plus, le protocole de manipulation des produits contaminés, des animaux infectés et les actions prises pour protéger les communautés vulnérables.
En ce qui concerne les communautés voisines non incluses dans la déclaration d’urgence, l’entité de contrôle a demandé des informations sur la surveillance et le contrôle effectués pour empêcher l’expansion de l’épidémie.
Géoréférencer l’épidémie
De même, le Bureau du Procureur général a demandé des données précises sur le géoréférencement de l’épidémie et les mécanismes mis en place pour que les communautés peut signaler les cas suspects en temps opportun.
Enfin, le Bureau du Procureur général a réitéré l’importance d’une réponse rapide et efficace pour garantir la sécurité sanitaire, compte tenu notamment des conditions de pâturage gratuit dans les communautés Wayúu, où le foyer représente un risque élevé pour la santé publique et animale.
La demande formulée par l’intermédiaire du Délégué à l’Environnement, aux Mines, à l’Énergie et à l’Agraire, a été adressée au directeur adjoint de la Protection Animale et au directeur de la section Guajira.
ALICIA LILIANA MENDEZ
Éditorial Justice.
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