Photo : AFP/Scanpix/LETA
En Russie, un tribunal de la région de Rostov a condamné Eugène Maiboroda, 72 ans, à cinq ans et demi de prison pour diffusion de “fausses nouvelles” sur l’armée russe, rapporte le média Internet “OVD-Info”.
Les plus lus
Donald Trump : « Nous sommes au bord de la Troisième Guerre mondiale. Nous devons immédiatement revenir à la paix par la force. »
PHOTO. “Poutine est contre moi, mais Dieu est de mon côté”, a déclaré le candidat russe à la présidentielle Boris Nadejdine
Avis
Armands Puche : Je me demande comment Shlesser et ses co-passagers chinois n’ont pas été mis en prison
Lire d’autres articles
Sirmgalve a diffusé des “fausses nouvelles” sur l’armée et a appelé à des activités extrémistes sur le réseau social “VKontakte” pour des motifs de haine politique, a statué le tribunal.
L’affaire fait état de deux posts Maiboroda sur le réseau social russe.
D’AUTRES LECTENT ACTUELLEMENT
Selon le média Internet “Setevije svobodi”, Maiboroda a republié des informations sur le nombre de victimes russes ainsi qu’une vidéo émouvante.
L’accusé a plaidé coupable devant le tribunal pour tout, sauf pour les motifs de haine politique.
La retraitée a expliqué qu’elle avait republié la nouvelle parce que la maison de son frère avait été détruite par des roquettes russes dans la ville de Dnipro, en Ukraine, et que son frère avait été enterré dans les ruines du bâtiment.
Le profil du retraité sur le réseau VKontakte contient de nombreux messages anti-guerre, dont certains comparent les dirigeants russes aux dirigeants de l’Allemagne nazie, rapporte le média Internet Kavkaz.Realii.
En janvier dernier, elle a été condamnée à une amende de 40 000 roubles (environ 400 euros) pour avoir « discrédité » l’armée sur la plateforme VKontakte.
Au cours de l’audience, la retraitée a déclaré qu’elle n’était pas d’accord avec les actions de l’armée russe et du Kremlin contre l’Ukraine et qu’elle évaluait négativement les actions et les qualités personnelles du président Vladimir Poutine.
ARTICLES LIÉS
Les tribunaux russes reconnaissent toutes les informations sur la guerre russe en Ukraine qui contredisent la position officielle du Kremlin comme étant des « fausses nouvelles » et « discréditant » l’armée.
Au moins la moitié des condamnations dans des cas de « fausses nouvelles » concernant l’armée concernent des citoyens russes qui ont dénoncé le meurtre de civils ukrainiens par des soldats russes.
Thèmes
2024-01-30 09:32:09
1706597436
#Russie #une #femme #ans #été #condamnée #cinq #ans #prison #pour #diffusion #fausses #nouvelles