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Enfants présentant un faible risque de développer un long COVID

Enfants présentant un faible risque de développer un long COVID

Selon une étude publiée dans Réseau JAMA ouvert.1

Bien que le PCC, également appelé COVID long, soit une entité cliniquement reconnue, il n’a pas été évalué de manière substantielle dans différentes populations, conceptions, méthodes de collecte de données et définitions. Pour atténuer certaines de ces limitations, l’OMS a établi une définition consensuelle décrivant le CCP comme incluant les symptômes apparaissant dans les 3 mois suivant l’infection, persistant pendant au moins 2 mois et limitant les fonctions quotidiennes et la vérification des étapes de développement.

À l’aide de cette définition, les chercheurs ont cherché à mesurer la prévalence du CCP 6 et 12 mois après une infection aiguë par le SRAS-CoV-2 et à caractériser les symptômes du CCP chez les enfants atteints du SRAS-CoV-2 dans les services d’urgence (SU) pédiatriques du Canada. Ce faisant, ils espéraient mieux comprendre comment le PCC se manifeste dans les populations pédiatriques.

Les participants à l’étude de cohorte prospective comprenaient des enfants de moins de 18 ans qui ont subi un test du SRAS-CoV-2 en raison de symptômes actuels ou de facteurs de risque épidémiologiques. Les participants ont été recrutés entre le 4 août 2020 et le 22 février 2022 dans 14 services d’urgence pédiatriques de soins tertiaires de Recherche sur les urgences pédiatriques Canada. Le critère de jugement principal était la proportion de participants positifs au SRAS-CoV-2 atteints de PCC 6 et 12 mois après le test.

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Les enquêteurs ont opérationnalisé leur propre définition du PCC en alignant leur base de données sur la définition de l’OMS et en exigeant les 3 critères suivants : les soignants ont signalé la présence d’un signe, d’un symptôme ou d’un diagnostic chronique au cours des 3 mois précédents qui s’est manifesté dans les 2 mois suivant une période de 90 jours. enquête de suivi; l’état de santé général (échelle de 0 à 100 points) rapporté lors d’une enquête de 12 mois était inférieur à celui d’avant la visite de référence à l’urgence ; et pour les enfants âgés de 2 ans ou plus, le fonctionnement quotidien a été évalué sur la base d’un score de qualité de vie (QdV).

Parmi les personnes incluses dans la cohorte de suivi de 12 mois, 1 192 des 1 454 participants potentiellement éligibles avaient des tests positifs au SRAS-CoV-2 (82 %) et 4 371 des 5 809 participants avaient des tests négatifs (75,3 %), constituant le groupe de comparaison. L’âge médian des participants à l’étude était de 2 (0,9-5,0) ans.

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Lors du suivi de 12 mois, 0,67 % des participants avec des tests positifs et 0,16 % des participants avec des tests négatifs satisfaisaient à la définition du PCC pédiatrique de l’OMS, qui comprenait des symptômes réduisant le fonctionnement quotidien. Cette augmentation observée de la prévalence des CCP chez les enfants avec des tests positifs a été étayée par des rapports de moins bonne qualité sur l’état de santé général rédigés par les soignants des enfants avec des tests positifs (17 % et 24 % à 6 et 12 mois, respectivement) par rapport à ceux faits pour le compte des enfants. d’enfants avec des tests négatifs (15 % aux deux moments).

D’autres résultats d’étude notables ont révélé que les symptômes les plus courants signalés par les enfants testés positifs pour le SRAS-CoV-2 à 12 mois étaient respiratoires (par exemple, infections récurrentes et congestions) et que la qualité de vie ne différait pas selon le statut de test négatif et positif.

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Les auteurs de l’étude ont noté que leurs résultats pourraient être moins généralisables aux enfants plus âgés, car les enfants de 8 ans ou moins représentaient tous les cas de PCC avec des tests positifs au SRAS-CoV-2. D’autres limites de l’étude comprenaient le fait que les participants ayant terminé le suivi étaient plus susceptibles d’être infectés par la souche Omicron, qui a une association réduite avec le PCC, et que les rapports des soignants pouvaient potentiellement sous-estimer ou surestimer les symptômes.

Bien que l’étude ait donné un aperçu des résultats à long terme associés à l’infection par le SRAS-CoV-2 chez les enfants, les enquêteurs ont déclaré que, sur la base des limites actuelles, ils ne sont pas en mesure de conclure que le statut du test du SRAS-Cov-2 est associé de manière indépendante au PCC. .

Référence
1. Dun-Dery F, Xie J, Winston K et al. État post-COVID-19 chez les enfants 6 et 12 mois après l’infection. JAMA Réseau Ouvert. 2023;6(12):e2349613. est ce que je:10.1001/jamanetworkopen.2023.49613

2024-01-04 01:16:49
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