engagements pour 77 milliards – Corriere.it

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L’avertissement sur le sort des prime reste élevé. Après la réunion du gouvernement avec les banques et les entreprises, le président de la France interviendra dans les dernières heures Confindustrie, Charles Bonomi. “Il est perplexe et peu convaincant que le gouvernement prenne des décisions aussi hâtives, affolant les entreprises et les familles et convoque ensuite les partis”, est le reproche du président des industriels. Selon Bonomi, il aurait été préférable de consulter les entreprises avant de passer le décret que d’arrêter les primes, supprimant le transfert des crédits d’impôt et la possibilité de les actualiser sur la facture. L’autre grand thème est celui de 19 milliards d’euros de crédits bloqués dans les tiroirs fiscaux des entreprises, incapables de les transférer vers le système bancaire désormais “saturé”, après avoir pris des engagements de crédits d’impôts à hauteur de 77 milliards sur la période 2020-2022. Bonomi propose une solution et déclare : « Nous aussi, en tant qu’industrie, nous devons assumer nos responsabilités. Si le Gouvernement créait les conditions pour que les transferts au premier degré se fassent entre particuliers, une classe d’entreprises capables de racheter les crédits désormais gelés pourrait être identifiée ».

L’urgence de garantir la liquidité aux entreprises reste d’actualité. La résolution réaffirmée par Abi et Ance est celle déjà illustrée au gouvernement : « Une mesure opportune qui permet aux banques d’élargir leurs capacités d’achat, utilisant aussi une partie des dettes fiscales recouvrées auprès des F24». Dans une note commune, les associations de banques et d’entreprises du BTP revendiquent : “La proposition F24 a l’avantage d’être applicable très rapidement sans impacts supplémentaires sur les finances publiques”.

La pression des banques pour ce type de mécanisme est aussi dictée par la nécessité de rappeler que la capacité fiscale du secteur du crédit est désormais épuisée. Bien que l’Agence du revenu ait indiqué que les crédits absorbés par les banques en 2022 sont égaux à 7 milliards, contre une capacité de 32 milliards, l’ABI observe que les chiffres fiscaux n’incluent pas tous les engagements pris par les banques. Bref, les chiffres inscrits dans les procédures institutionnelles indiquerait que la marge de manœuvre est maintenant épuisée. La journée enregistre également l’audition au Sénat de la Banque d’Italie dans le cadre de l’enquête d’information sur les crédits d’impôt.

«Il Superbonus eu un impact significatif sur le secteur de la construction, environ la moitié des investissements qui ont bénéficié du Superbonus n’auraient pas eu lieu en l’absence de l’incitation », explique Giacomo Ricotti de Bankitalia, qui ajoute : « Les charges de la mesure pour le budget public cependant, ils restent grands”. Au point de souligner : « Dans la conception des incitations fiscales, l’attention à l’équilibre des finances publiques doit s’accompagner d’une capacité à accroître le potentiel de croissance de l’économie ». Côté gouvernement, l’exécutif s’apprête aujourd’hui, avant le feu vert définitif attendu pour demain, à demander à la Chambre un vote de confiance sur le Parmi les mille extensions.

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