Depuis lundi et jusqu’au 18 mai prochain, le gouvernement français organise une enquête publique sur la demande de permis pour ce parc éolien offshore. Les deux maîtres d’ouvrage, Éoliennes en mer de Dunkerque (EMD) et le Réseau de transport d’électricité (RTE), veulent installer 46 éoliennes sur une surface maximale de 50 kilomètres carrés, à dix kilomètres de la côte. La hauteur des éoliennes pourra aller jusqu’à 300 mètres.
Des bourgmestres s’opposent au projet
Du côté des bourgmestres de La Panne, Coxyde et Nieuport, ce projet constitue une nuisance à plus d’un titre. « Ces éoliennes gigantesques entraîneront sans aucun doute des nuisances visuelles pour les communes de l’ouest de la côte », a déclaré le bourgmestre de La Panne, Bram Degrieck.
Les bourgmestres de Coxyde et de Nieuport rejoignent sa position. « Pour nous, il y a non seulement la nuisance visuelle, mais aussi la nuisance pour notre port de plaisance. L’arrivée du parc éolien entraînera des nuisances pour certaines routes maritimes », a affirmé Geert Vanden Broucke (CD&V), bourgmestre de Nieuport. « Le parc aura sans aucun doute aussi un effet sur la pêche. »
Les prix en hausse à la Côte : voici le coût des appartements, commune par commune (infographies interactives)
Plus loin vers le large
Selon ces communes du littoral, la solution consisterait à construire le parc éolien plus loin vers le large. « Cela permettrait de réduire les nuisances visuelles et de préserver les voies de navigation », selon M. Vanden Broucke.
Plus tôt lundi, le port d’Ostende avait fait savoir qu’il s’opposerait au projet, car le parc éolien risque de bloquer les routes maritimes reliant Ostende au Royaume-Uni.
#Côte #belge #projet #frontière #passe #pas #auprès #plusieurs #bourgmestres
publish_date]