Enquête : voici ce que la génération Z et les baby-boomers pensent de leurs collègues

Pour les baby-boomers, la génération Z est beaucoup trop exigeante sur le lieu de travail ; dans le même temps, la jeune génération enseigne à ses collègues les compétences nécessaires en matière d’intelligence artificielle. C’est ce que montre une enquête actuelle de l’institut d’études de marché YouGov, réalisée en coopération avec l’éditeur de logiciels Slack.

L’enquête, à laquelle ont participé 2020 employés de bureau, dont 849 managers, examine les relations générationnelles sur le lieu de travail en Allemagne – et montre une perception majoritairement positive les unes des autres entre les générations.

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La collaboration de plusieurs générations est un avantage pour l’entreprise. C’est ce que pense la majorité des personnes interrogées. Il existe une ligne conflictuelle dans la perception qu’ont les baby-boomers de la génération Z : 61 pour cent des baby-boomers estiment que la jeune génération attend de leurs employeurs qu’ils s’adaptent trop à leurs besoins.

Néanmoins, les personnes interrogées attribuent à la génération Z un rôle important sur le lieu de travail, car les employés de la génération Z transmettent de précieuses compétences en IA à leurs collègues de travail. La moitié des personnes interrogées le pensent.

Les baby-boomers, quant à eux, sont perçus comme des mentors qui apportent un réel avantage à l’entreprise par leur expérience. 65 pour cent estiment que la génération professionnellement expérimentée assure le calme, surtout dans les périodes de stress. Seulement 43 pour cent pensent que les baby-boomers ont peur de la nouveauté.

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Un répondant sur cinq a déclaré que ses conflits les plus fréquents concernaient des collègues de travail plus âgés. Environ la moitié des personnes interrogées considèrent une mauvaise communication et des échanges personnels peu fréquents comme la principale cause des conflits.

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L’enquête montre que seuls quelques baby-boomers pensent actuellement que l’IA est à l’origine de licenciements. 78 % des baby-boomers interrogés déclarent qu’ils n’ont pas peur que leur propre travail devienne superflu en raison de l’automatisation. Pour la génération Z, en revanche, ce chiffre n’est que de 51 pour cent. 58 % des personnes interrogées estiment que les employeurs ont besoin de davantage d’automatisation, dont 43 % des baby-boomers et 69 % des répondants de la génération Z.