Entraînement olympique dans les châteaux d’Indre-et-Loire : quand le sport rencontre le patrimoine

Entraînement olympique dans les châteaux d’Indre-et-Loire : quand le sport rencontre le patrimoine

Le Comité Olympique Français fait une faveur aux départements qui pourraient se sentir un peu oubliés par les J.O de Paris 2024. On le sait, l’Indre-et-Loire n’accueillera aucune épreuve. Le relais de la flamme olympique ne passera pas non plus par chez nous. Du coup, pour que les habitants soient tout de même dans l’ambiance des J.O, le comité d’organisation a décidé d’autoriser les sportifs français à venir s’entraîner dans des lieux emblématiques où tout le monde pourra les voir.

De l’escalade sur les façades des tours cavalières du château d’Amboise

France Bleu Touraine vous le révèle : en Indre-et-Loire, deux châteaux vont servir de base d’entraînement dans les semaines qui vont précéder l’ouverture des Jeux. Le château d’Amboise, par exemple, va accueillir des grimpeurs sur ses deux tours cavalières pendant des semaines : “Le comité olympique a identifié les deux tours cavalières du château, la tour Heurtault et la tour des Minimes, pour pouvoir y effectuer des sessions d’entraînement sur les parties extérieures” explique Samuel Bushwalder, responsable de la communication. “Elles dominent le centre-ville d’Amboise, la ville basse, d’une trentaine de mètres, et elles ont un certain nombre de prises qui les rendent intéressantes pour des grimpeurs”.

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Du plongeon au château de Chenonceau

Le château de Chenonceau a, lui-aussi, suscité l’intérêt du comité olympique, en raison d’une spécificité : Chenonceau est le seul château-pont au monde. “Le comité olympique nous a joint pour des séances d’entraînement dans lesquelles les plongeurs iront dans la galerie iconique créée par la reine Catherine de Médicis avant de plonger dans le Cher, qui est d’ailleurs très haut en ce moment” précise Caroline Darrasse, la directrice des relations publiques, de la communication et des projets culturels de Chenonceau. “La galerie a des fenêtres situées à trois mètres et dix mètres au-dessus du niveau de l’eau. C’est très exactement la hauteur des tremplins olympiques. On trouve ça très intéressant, nous sommes extrêmement fiers”.

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Pendant quelques semaines avant les jeux, les visiteurs pourront donc voir les concurrents français à l’épreuve de plongeon répéter leurs figures acrobatiques en plongeant depuis la galerie. Il faudra toutefois vérifier que le niveau d’eau dans le Cher soit encore suffisant à la date prévue pour le début des entraînements.

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Cette opération inédite a un double objectif : d’abord, mettre les tourangeaux dans l’esprit des J.O, et d’autre part, promouvoir le patrimoine historique de notre département dans le monde entier puisque de nombreux médias viendront couvrir ces entraînements dans ces sites exceptionnels. “Etre sollicité pour cette opération a été une belle surprise. Le sport est bienvenu et peut tout à fait être une passerelle pour faire connaître le château et notre patrimoine”.
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