2023-06-20 08:13:45
Entre 70 et 96 heures. C’est le moment où la Garde côtière des États-Unis calcule qu’elle a une marge dans son course contre la montre pour localiser les occupants du ‘Titan’ vivantsle submersible avec cinq personnes à bord qui a disparu dimanche dans les eaux de l’océan Atlantique une heure et 45 minutes après avoir entamé sa plongée vers les restes du “Titanic”.
Cela a été expliqué lors d’une conférence de presse à Boston ce lundi Contre-amiral John Maugerporte-parole de la Garde côtière, dont les paroles et le ton battaient avec sentiment d’urgence et les complexités logistiques et le défi qui représente une opération de sauvetage de ces caractéristiques, sans même savoir si le submersible a fait surface ou est encore sous l’eau.
“C’est un région éloignée et il est difficile de mener les recherches là-bas, mais nous déployons tous les moyens disponibles pour nous assurer que nous pouvons localiser le navire et sauver les personnes à bord », a déclaré Mauger. “Nous faisons tout ce que nous pouvons», a-t-il insisté à un autre moment de la comparution devant la presse.
Las 96 heures sont le temps maximum pour lequel, selon OceanGate Expeditions, la société qui organise les expéditions touristiques, le “Titan” est doté en termes de oxygène y autres compétences de survie pour intervenir en cas d’urgence. Depuis que le submersible a perdu dimanche le contact avec le ‘Polar Prince’, le navire sur lequel s’effectue le voyage depuis St. Johns, à Terre-Neuve, jusqu’à la zone de naufrage du ‘Titanic’, à environ 600 kilomètres de la côtea, ces capacités auraient déjà pu être réduites aux 70 heures dont parlait le contre-amiral Mauger ce lundi.
Recherche en surface et sous l’eau
Le délai limité intensifie la pression pour une opération déjà extrêmement complexe, dans laquelle il n’a même pas encore été possible de déterminer si le «Titan» a fait surface après avoir perdu le contact ou s’il est toujours submergé.
Pour le moment, les autorités travaillent avec les deux possibilités. Aux deux avions C130 initialement déployé par États Unis pour effectuer des reconnaissances aériennes visuelles et avec des radars, il a été ajouté un autre de la garde nationale qui a décollé de New York. Canada a également expédié un C130, ainsi qu’un Avion P8 qui a des capacités pour les recherches sous-marines.
Il Polar Prince collabore depuis la surface et Mauger a annoncé que “plus d’actifs de surface” seront ajoutés dans les deux prochains jours, des navires qui peuvent également fournir des capacités pour les recherches sous-marines. Sont pour le moment ils sont limités aux sonars et bouées sonars déployé par le « Polar Prince ».
De plus, les autorités sont en contact avec navires de commerce qui opèrent dans la région, et on s’attend à ce que dans les prochains jours les capacités de ces navires et de celles déployées par les États-Unis et le Canada soient ajoutées.
Une fois le Titan localisé, comme l’a expliqué Mauger, il faudra «coordonner” un sauvetage avec la marine américaine, les Forces armées canadiennes et le secteur privé. Il s’agira, a-t-il expliqué, de “mieux comprendre quelles sont les capacités de sauvetage des sous-marins disponibles” au cas où le submersible serait retrouvé sous l’eau.
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