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entré “irrégulièrement” et n’a pas été invité au sommet sur le Venezuela

entré “irrégulièrement” et n’a pas été invité au sommet sur le Venezuela

2023-04-25 09:21:38

Juan Guaïdo, Le dirigeant qui s’est autoproclamé président par intérim du Venezuela et reconnu comme tel par plus de 50 pays, dont les États-Unis et l’Union européenne, a été contraint de quitter la Colombie par avion pour les États-Unis après que le gouvernement de Gustavo Petro a décidé son expulsion. du pays. Guaidó était arrivé sur le territoire colombien au cours des dernières heures, traversant la frontière du Venezuela pour assister au sommet international sur l’avenir du Venezuela, auquel il n’avait pas été invité, puisque seuls les États y participent, mais il n’avait d’autre choix que de quitter le pays voisin devant la position de ses autorités.

Ministre colombien des affaires étrangères Álvaro Leyva, reproché à Guaidó être entré dans le pays “irrégulièrement” et quelques heures plus tard, il a confirmé qu’il avait été expulsé. L’ancien président de l’Assemblée nationale vénézuélienne et visage visible de l’anti-chavisme pendant trois ans a qualifié son expulsion de Colombie de “regrettable”. “Après 60 heures de route pour se rendre à Bogotá, en sautant le persécution de la dictature, contestation du régime MaduroIls me font sortir de Colombie. La persécution de la dictature s’est malheureusement étendue à la Colombie aujourd’hui”, a-t-il déploré.

Le leader de l’opposition, reçu en son temps à la Maison Blanche par Donald Trump et par les principaux dirigeants européens comme le président vénézuélien légitime, avait dénoncé une recrudescence des menaces à son encontre au Venezuela, et après avoir supposé que Quitter le pays implique un “risque”, a jugé nécessaire “de sortir à nouveau pour chercher le soutien du monde pour les Vénézuéliens”. De plus, il a assuré qu’il était entré en Colombie “de la même manière que des millions de Vénézuéliens l’ont fait (…), à pied”. Guaidó a annoncé lundi dans un communiqué qu’il aspirait à rencontrer des représentants internationaux, avec l’espoir que le sommet se traduira par l’engagement du “régime” de Nicolás Maduro à reprendre le processus de dialogue entamé en novembre et un calendrier “crédible” pour certains élections “libres et équitables”.

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Le gouvernement de Petro veut mettre toute la viande sur le gril avec le sommet international pour renouer le dialogue sur le Venezuela et mettre fin à la crise politique que traverse le pays depuis des années. Il faisait face à la possibilité que Guaidó demande l’asile politique à Bogotá, mais aussi à la protestation du gouvernement vénézuélien pour un éventuel accueil de Guaidó dans le pays au début du sommet promu par l’exécutif colombien. La Colombie et le Venezuela ont repris leurs relations diplomatiques après l’arrivée de Petro. Son prédécesseur, le conservateur Iván Duque, a décidé de suspendre les relations avec Caracas en 2018.

À la réunion des 20 pays qui débute ce mardi, les États-Unis et l’UE participent, mais aucun des deux partis en lice dans la politique vénézuélienne n’a été invité, ni le parti au pouvoir ni l’opposition, plus divisés que jamais sur ce qui devrait être la position officielle pour affronter le gouvernement de Nicolas Maduro.

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Les membres de l’opposition estiment que Guaido s’est exilé maintenant que son rôle a été dilué après son éviction de la présidence par intérim de son pays, créée après les élections présidentielles de 2018 considérées comme frauduleuses par l’UE et les États-Unis.

La réponse du gouvernement vénézuélien au mouvement de Guaidó ne s’est pas fait attendre. Vice-président du parti au pouvoir Socialiste uni du Venezuela (PSUV), Diosdado Cabello, Il a affirmé que la présence de Guaidó est une façon de “fuir, comme des lâches”. “Ce qui s’est passé, c’est que son propre parti (Volonté populaire) lui a retiré sa candidature (…), et dans cette situation, sans aucune sorte de soutien ni de la part de son parti, il a dû trouver un moyen de fuir ce pays”, a accusé Cabello, qui l’a accusé de “quitter le pays, d’abandonner son propre peuple” et a mis en garde contre “que dira-t-il de l’extérieur”, assurant que c’est “le sort de ceux qui jouent avec l’espoir du peuple, fuir comme des lâches”.

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Président Maduro a accusé les États-Unis de financer “le vol”: “Je n’ai aucun doute que lors de cette visite étudiée de (Juan) Guaidó, les billets ont été payés par (l’ambassadeur américain) James Story, qui pense être le propriétaire du Venezuela et de l’opposition vénézuélienne.”

Le parti de Guaidó, Voluntad Popular, a publiquement exprimé son soutien à l’homme politique avec un message sur les réseaux sociaux dans lequel il a déclaré que “Juan est volontaire et n’a jamais cédé, et il ne le fera pas non plus.”

Vingt pays ont été invités à la Conférence internationale sur le Venezuela, qui se tiendra à la demande du président colombien Gustavo Petro, dont 18 sont attendus, ainsi que le représentant de l’UE pour les affaires étrangères, Josep Borrell. Le Venezuela sera le protagoniste absent puisqu’il ne sera représenté par aucune des parties en conflit.



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