Entretien avec le président fédéral – Amherd : « Le sommet de la paix devrait avoir lieu le plus tôt possible » – Actualités

Entretien avec le président fédéral – Amherd : « Le sommet de la paix devrait avoir lieu le plus tôt possible » – Actualités

2024-01-18 23:11:44

La présidente fédérale Viola Amherd a prononcé le discours d’ouverture du Forum économique mondial de Davos. Elle a également critiqué l’élite présente. Aujourd’hui, après d’innombrables rencontres façon speed-dating, elle fait le point.

Viola Amherd

Président fédéral


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Viola Amherd est conseillère fédérale et dirige le DDPS, le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports. Elle a également été élue présidente fédérale pour l’année prochaine lors des élections de décembre. Amherd est né à Brigue en Valais en 1962, a étudié le droit à Fribourg et a été maire de Brigue-Glis pendant douze ans. Depuis 2005, elle circule au Palais fédéral, d’abord comme conseillère nationale du Parti du Centre, puis depuis 2018 comme conseillère fédérale. Viola Amherd est la première ministre suisse de la Défense.

SRF News : Madame la Présidente de la Confédération, avez-vous déjà vécu une semaine comme celle-ci au cours de votre carrière politique ?

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Viola Amherd : Non. C’est une semaine très intensive, avec la possibilité d’avoir de nombreuses conversations avec des partenaires de haut niveau. Je ne l’ai jamais vécu avec cette intensité auparavant.

Macron, Zelensky, le Premier ministre chinois, le président polonais Duda, Stoltenberg de l’OTAN et le secrétaire général de l’ONU… Qui vous a le plus impressionné ?

Il y a eu de nombreuses conversations très passionnantes et impressionnantes. Mais bien sûr : les rencontres avec le président Zelensky étaient quelque chose de spécial.

Avez-vous déjà une conclusion de cette semaine ?

J’en tire une conclusion positive. En Suisse, et pas seulement moi et mes collègues du Conseil fédéral, nous avons eu des discussions importantes. On a vu que les valeurs de la Suisse sont valorisées. Comment nous travaillons pour la paix, l’état de droit et la démocratie.

L’espoir et l’intérêt sont que le sommet de la paix ait lieu le plus tôt possible.

Mais soyez honnête : y a-t-il des résultats concrets, des progrès concrets sur un dossier quelconque cette semaine ?

Un résultat concret est que nous organiserons un sommet pour la paix. Et bien sûr, j’ai organisé d’autres réunions avec de nombreux partenaires afin d’approfondir des sujets spécifiques. Par exemple, la coopération avec l’OTAN. C’est à notre tour d’élargir notre coopération dans l’intérêt de la sécurité de la Suisse.

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Dans votre discours d’ouverture, vous avez critiqué l’élite et déclaré que certains d’entre eux constituaient une caste isolée et qu’il fallait s’occuper des inégalités sociales, sinon vous auriez un problème avec le peuple. Avez-vous reçu des réactions ?

Il y a eu des réactions, mais pas de négatives.

Sur l’Ukraine et le sommet de paix prévu. Vous êtes président fédéral cette année. Quelle est la chance que vous ouvriez cette année la conférence de paix en Suisse ?

Le travail de l’organisation ne fait que commencer. Le signal du départ a été donné et les équipes commencent à travailler. L’espoir et l’intérêt sont que le sommet ait lieu le plus tôt possible.

Donc cette année. Quelles sont vos conditions ? La Russie ne pourra guère y participer. La Chine doit-elle être là ?

Il est important que ce sommet de paix ait une large assise. 83 pays étaient représentés à la réunion des conseillers à la sécurité nationale dimanche dernier. Je pense que ce nombre minimum de pays devrait très probablement être représenté pour obtenir un large soutien.

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Zelensky a déclaré avec insistance que son pays avait besoin de fonds. Plus précisément : pourquoi la Suisse ne peut-elle pas simplement confisquer les fonds des oligarques bloqués ici et les verser à l’Ukraine ?

Nous n’avons aucune base légale pour cela. C’est une question d’État de droit.

Mais les lois peuvent être modifiées…

Théoriquement, on peut modifier les lois, mais c’est une question de droit international. Et nous sommes un pays démocratique qui défend l’État de droit. C’est pourquoi nous ne pouvons pas prendre de décisions rapides ni promettre quelque chose qui pourrait ne pas être possible. Nous travaillons différemment.

L’entretien a été réalisé par Urs Leuthard.



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