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Équilibre budgétaire : le chemin à suivre

by Nouvelles

Le Québec est confronté à un déficit budgétaire critically important. La législation en vigueur contraint le gouvernement à élaborer un plan de redressement financier. Quelles sont les options envisageables ?

## L’impact potentiel

Il est important de noter que les analyses actuelles ne prennent pas en compte l’impact potentiel des tensions commerciales internationales. Ces tensions pourraient entraîner une augmentation des dépenses gouvernementales, notamment pour soutenir les entreprises affectées et faire face à une potentielle hausse des demandes d’aide sociale. Parallèlement,une diminution des recettes fiscales est à prévoir,résultant d’une baisse des impôts payés par les entreprises et les particuliers,ainsi que d’une réduction des revenus de taxes due à une consommation plus prudente. Ce contexte pourrait aggraver le déficit et retarder le retour à l’équilibre budgétaire. Le gouvernement s’est donné la possibilité de reporter l’échéance en cas de « détérioration importante des conditions économiques ».

## Des finances publiques sous tension

La situation budgétaire du Québec était déjà fragile avant les défis actuels. Le retour à l’équilibre s’annonce donc plus complexe que prévu.Les scénarios envisagés pour respecter les échéances légales sont jugés difficiles à mettre en œuvre. Il semble impossible d’atteindre cet objectif tout en respectant les engagements gouvernementaux,notamment celui de maintenir un financement stable des services publics essentiels sans augmenter la pression fiscale sur les citoyens.

Pour atteindre l’équilibre, des augmentations budgétaires sont envisagées dans les secteurs de la santé et de l’éducation, proches de l’inflation, suivies de dépenses alignées sur les tendances démographiques à long terme. Les autres secteurs pourraient connaître des compressions budgétaires, générant des économies jugées insuffisantes.

« Ça n’a jamais été fait, et ce n’est probablement ni réaliste ni souhaitable. […] Mais ça montre l’ampleur de l’effort qui est demandé ».

## Augmenter les revenus

Les compressions budgétaires ne suffiront pas à elles seules. Il sera nécessaire d’augmenter les recettes fiscales, car l’évolution démographique est défavorable.La population active augmentera moins rapidement que la population âgée, plus consommatrice de soins de santé.

Dépenses de portefeuille du gouvernement du Québec par rapport au PIB

  • 2018-2019 (22,3 %)
  • 2024-2025 (24,9 %)

Revenus autonomes du gouvernement du Québec (par exemple, impôt sur le revenu, taxes à la consommation, droits et permis) par rapport au PIB

  • 2018-2019 19,6 %
  • 2024-2025 : 19,2 %

Une augmentation des taxes est envisagée, par exemple sur la cigarette ou l’essence, afin de générer des revenus supplémentaires.

## Une lueur d’espoir

Le service de la dette devrait diminuer,grâce à la baisse des taux d’intérêt. Même sans mesures majeures, le poids de la dette par rapport au PIB devrait diminuer, bien qu’insuffisamment pour atteindre les objectifs fixés par la loi. Cela signifie que l’État dispose d’une marge de manœuvre plus importante pour les investissements en infrastructures, ce qui pourrait être utile en cas de récession. Il est essentiel d’entretenir les infrastructures existantes, telles que les écoles, les hôpitaux et les routes. Le gouvernement pourrait accélérer la construction d’infrastructures.
Face à un déficit budgétaire crucial,le gouvernement du Québec doit élaborer un plan de redressement financier. Les options envisageables sont multiples et complexes:

Réduction des dépenses: Des compressions budgétaires sont possibles dans certains secteurs, mais celles-ci semblent insuffisantes pour combler le déficit. Des augmentations budgétaires sont prévues dans la santé et l’éducation, alignées sur l’inflation et les besoins démographiques à long terme. [[1]] [[2]]

Augmentation des revenus: une augmentation des recettes fiscales est nécessaire. L’augmentation des taxes sur des produits comme la cigarette ou l’essence est envisagée. L’évolution démographique défavorable, avec une croissance plus rapide de la population âgée (et donc des coûts de santé), rend cette mesure incontournable.

Gestion de la dette: La baisse des taux d’intérêt devrait diminuer le service de la dette,ce qui offre une certaine marge de manœuvre. Cependant, cette réduction est insuffisante pour atteindre l’équilibre budgétaire.

impact des éléments externes: Les tensions commerciales internationales représentent un risque significatif. Elles pourraient aggraver le déficit en augmentant les dépenses gouvernementales (soutien aux entreprises, aide sociale) et en diminuant les recettes fiscales (baisse des impôts, réduction de la consommation).

Tableau récapitulatif:

| Indicateur | 2018-2019 | 2024-2025 |

|——————————————-|————|————|

| Dépenses gouvernementales (% du PIB) | 22,3 % | 24,9 % |

| Revenus autonomes (% du PIB) | 19,6 % | 19,2 % |

Le gouvernement a la possibilité de reporter l’échéance de retour à l’équilibre en cas de détérioration importante des conditions économiques. Cependant, les scénarios pour respecter les échéances légales sont jugés difficiles, voire impossibles à mettre en œuvre sans mesures drastiques.

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