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Ermotti, patron d’UBS, frustré par le débat politique suisse

by Nouvelles

Le patron d’UBS, exprime sa frustration face aux débats politiques actuels en Suisse. Il craint que de nouvelles réglementations strictes ne mettent en péril la place financière helvétique.

Il a déclaré que son établissement n’était plus perçu comme faisant partie de la solution, mais comme le problème. Il ajoute :

« Les mêmes autorités qui ont demandé à UBS de participer à la résolution semblent aujourd’hui ne voir que des menaces émanant d’UBS. »

Il attribue la faillite du crédit suisse à l’absence d’une stratégie claire et au fait que le conseil d’administration n’ait pas mis en œuvre de mesures correctives efficaces.Selon lui, le problème n’était pas un manque de réglementation, mais plutôt que « la réglementation existante n’a pas été appliquée de manière cohérente ni par la banque, ni par les autorités de surveillance ».

La question du maintien des emplois chez UBS est au center des préoccupations.« Malheureusement, nous savons que nous devons supprimer environ 3000 postes en Suisse », a-t-il annoncé. Il a tenu à préciser que « chaque emploi perdu est douloureux, mais nous investissons aussi considérablement dans l’avenir et les prochaines générations. Actuellement, nous avons environ 2300 employés en formation. »

Malgré ces suppressions de postes, UBS entend demeurer un pilier de l’économie suisse, entretenant des relations allant des familles aux grandes multinationales. « Notre stratégie repose sur deux piliers : d’une part, la banque universelle suisse, qui offre des services à un large éventail de clients ; d’autre part, la gestion de fortune en Suisse. »

Pour l’avenir, UBS ambitionne de croître en Suisse au même rythme que l’économie. Cependant, « la forte croissance que nous anticipons dans un avenir proche proviendra toujours et encore d’Asie et des États-Unis, où nous voyons de grandes opportunités dans le domaine de la gestion de fortune ».

## La politique douanière de Trump, un risque ?

La politique douanière de l’administration américaine actuelle suscite des interrogations. « Les droits de douane constituent un nouvel obstacle qui,en fin de compte,coûte cher aux consommateurs »,souligne l’intéressé. « C’est la raison pour laquelle les marchés réagissent nerveusement à cette évolution. » Jusqu’à présent, il était attendu que les banques centrales américaine et européenne puissent abaisser leurs taux d’intérêt dans un avenir proche. Si l’inflation ne descend pas en dessous de l’objectif de 2 %, ce qui est peu probable à court terme, cela pourrait marquer un tournant.

Une réduction des règles pour les marchés financiers est envisagée, dans l’optique de stimuler la croissance économique. À ce sujet, il déclare : « Ce n’est pas la quantité de règles qui résout les problèmes. Il est nécessaire d’appliquer efficacement les règles existantes plutôt que d’ajouter de nouvelles restrictions qui augmentent les coûts pour les banques, les entreprises et les familles. »

Le défi consiste à trouver le juste équilibre : une réglementation qui protège le système sans étouffer la compétitivité des banques suisses.

La Frustration d’UBS face aux Débats Politiques Suisses

Le patron d’UBS exprime sa profonde frustration face au climat politique actuel en Suisse. Il craint que des réglementations trop strictes ne nuisent gravement à la place financière suisse. Selon lui, UBS, initialement sollicitée pour participer à la résolution de la crise du crédit suisse, est désormais perçue comme le problème : « Les mêmes autorités qui ont demandé à UBS de participer à la résolution semblent aujourd’hui ne voir que des menaces émanant d’UBS. »

Il attribue l’échec du Crédit Suisse à une absence de stratégie claire et à un manque d’application des mesures correctives par son conseil d’administration. Il insiste sur le fait que le problème ne réside pas dans un manque de réglementation, mais dans son application incohérente, tant par la banque que par les autorités de surveillance.

L’Impact sur l’Emploi chez UBS

La situation engendrera la suppression d’environ 3000 postes en Suisse. Bien que chaque perte d’emploi soit douloureuse, UBS souligne son investissement conséquent dans l’avenir et les prochaines générations, avec actuellement 2300 employés en formation.

La Stratégie d’UBS pour l’Avenir

Malgré ces suppressions de postes, UBS entend rester un pilier de l’économie suisse, en maintenant ses relations avec une clientèle diversifiée, des familles aux grandes multinationales.Sa stratégie repose sur deux piliers : la banque universelle suisse et la gestion de fortune en suisse. UBS ambitionne une croissance en Suisse au rythme de l’économie, mais anticipe une forte croissance future en Asie et aux États-Unis, dans le domaine de la gestion de fortune.

Les Risques de la Politique Douanière Américaine

La politique douanière américaine est également une source d’inquiétude. Les droits de douane, considérés comme un obstacle coûteux pour les consommateurs, engendrent une réaction nerveuse des marchés. L’incertitude quant à la baisse des taux d’intérêt par les banques centrales américaine et européenne, liée à l’inflation persistante, ajoute à cette préoccupation.L’excès de régulation est pointé du doigt : « Ce n’est pas la quantité de règles qui résout les problèmes.Il est nécessaire d’appliquer efficacement les règles existantes plutôt que d’ajouter de nouvelles restrictions qui augmentent les coûts pour les banques,les entreprises et les familles.» L’objectif est de trouver un équilibre entre la protection du système et la compétitivité des banques suisses.

Tableau Récapitulatif

| Aspect | Informations Clés |

|—————————|————————————————————————————|

| Perception d’UBS | Passée de solution à problème |

| Cause de la faillite du CS | Manque de stratégie et application incohérente de la réglementation |

| Suppressions de postes | Environ 3000 postes en Suisse, contrebalancé par 2300 employés en formation |

| Stratégie d’UBS | Banque universelle suisse et gestion de fortune ; croissance en Suisse et à l’international |

| Risque politique | Réglementation excessive en Suisse, politique douanière américaine |

FAQ

Q: Combien d’emplois seront supprimés chez UBS en suisse ?

R: Environ 3000.

Q: Quel est le principal problème selon le patron d’UBS ?

R: L’application incohérente de la réglementation existante.

Q: Où UBS prévoit-elle sa plus forte croissance ?

R: En Asie et aux États-Unis.

Q: Quel est l’impact des droits de douane américains ?

R: Ils augmentent les coûts et créent de l’incertitude sur les marchés.

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