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Escalade de la guerre à Gaza

by Nouvelles
Escalade de la guerre à Gaza

2024-01-03 23:39:55

La tensions au Moyen-Orient La situation a pris plusieurs proportions avec la mort mardi à Beyrouth de Saleh al Arouri, numéro deux du Hamas et fondateur de la branche armée de l’organisation. L’attaque avec un drone, vraisemblablement israélien, contre un immeuble dans une banlieue de la capitale libanaise aggrave l’escalade et augmente la risque d’une prolongation de la guerre à Gaza au-delà de la bande de Gaza et aux attaques israéliennes en Cisjordanie. Le discours de ce mercredi du leader du Hezbollah, Hasan Nasrallah, qui annonce qu’il n’ignorera pas l’assassinat sélectif du militant du Hamas, les proclamations de vengeance de cette organisation et la menace du chef des services secrets israéliens, les qualifiant de ” Morts-vivants » à ceux qui ont participé à l’attaque du 7 octobre, ils annulent diverses initiatives visant à parvenir à une trêve permettant l’échange d’otages et de prisonniers.

Au-delà du théâtre des opérations, la décision égyptienne de suspendre la médiation entre le Hamas et Israël ne compte guère. Ce qui est réellement significatif, c’est la configuration de plus en plus explicite d’un front de rejet dans lequel la milice du Hezbollah agit comme l’acteur nécessaire pour que l’armée israélienne doive combattre sur deux fronts. Dans le même temps, l’ampleur imprévisible de la réaction du Hezbollah est un facteur de pression sur les gouvernements arabes, qui condamnent le massacre en cours à Gaza, mais ont jusqu’à présent opté pour la prudence. Et enfin, il y a eu une augmentation influence de l’Iran dans la guerre avec son rôle décisif sur trois fronts : le soutien apporté au Hamas, au Hezbollah et à la milice houthie, qui contrôle une partie du Yémen et met en échec la navigation dans la mer Rouge, principale route des relations commerciales de la Chine avec l’Europe et du pétrole. exportations.

Dans le combat sans frontières d’Israël contre le Hamas, il y a trop de facteurs qui pourraient favoriser l’extension du conflit pour supposer que la mort d’Arouri entraînera une multiplication de déclarations sans conséquences tangibles sur le champ de bataille. Les prévisions de plusieurs commandants de l’armée israélienne quant à la prolongation de la guerre jusqu’en 2024 et l’agitation de la rue arabe, jusqu’ici très contenue, sont autant de facteurs à prendre en compte pour envisager une possible mondialisation de la crise avec effets politiques et économiques au-delà du Moyen-Orient. Comme l’ont souligné différentes voix du Parti démocrate et du monde universitaire aux États-Unis et en Europe en général, une opinion publique émue par la prolongation et les conséquences de la guerre, les risques augmentent chaque jour.

La présence à Beyrouth d’un très éminent dirigeant du Hamas est un fait significatif pour mesurer à quel point l’islamisme radical est prêt à donner de la nature à un alliance aux effets imprévisibles, hors du contrôle de l’Arabie saoudite et de l’Égypte, deux États déterminants dans la stratégie et le comportement des gouvernements arabes. La mort d’Arouri n’est pas une mort de plus dans une guerre qui durera dimanche depuis trois mois, mais plutôt le signe sans équivoque que le conflit a une capacité à infecter toute la région bien supérieure à toutes les prévisions faites lorsque les hostilités ont éclaté.



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