Essai de la Opel Corsa Electric : Autonomie améliorée et performances revigorées

Essai de la Opel Corsa Electric : Autonomie améliorée et performances revigorées

Elle n’était pas bien vieille, et pourtant la voici profondément modifiée ! Passons en vitesse sur sa nouvelle calandre noir brillant. Le plus important ne se voit pas : les nouvelles batteries qui se répandent sur tous les modèles du groupe Stellantis ont une capacité accrue de 4 %, pour une autonomie qui, elle, progresse nettement plus : +20 % ! D’après nos relevés, sur route, avec une consommation de 15,3 kWh / 100 km, vous pouvez désormais rouler 314 km. Sur autoroute, nous avons absorbé 20,8 kWh / 100 km, ce qui réduit le rayon d’action à 231 km : mieux, mais c’est encore peu. En ville, les 11,5 kWh consommés autorisent 418 km. Bien.

De dos, pas de modification visible. Le coffre de plus de 300 l se situe dans la bonne moyenne de la catégorie. | J-RÉMY MACCHIA, OUEST-FRANCE

De dos, pas de modification visible. Le coffre de plus de 300 l se situe dans la bonne moyenne de la catégorie. | J-RÉMY MACCHIA, OUEST-FRANCE

Vive sur route, mais confort ferme

Lui aussi amélioré, le moteur propose 156 ch au lieu de 136. Accélérations et reprises s’en trouvent revigorées, avec un bel allant à toutes les vitesses. La Corsa Electric semble s’être encore raffermie en suspension. L’idée est d’affûter le comportement. Mais le premier effet produit est surtout une dureté ressentie, particulièrement à petite vitesse. Sur route, le bon amortissement permet d’enrober les réactions de la suspension. Bons sièges sport à l’avant, et banquette accueillante pour trois avec un rembourrage bien agréable. Si le roulage est silencieux avec peu de remontées sonores de la chaussée, les bruits d’air se font trop présents sur autoroute.

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Pas donnée, mais franchement bien équipée

Cette version 156 ch avec les nouvelles batteries n’est proposée qu’en livrée haut de gamme GS. Elle n’est donc pas donnée. Facturée 1 200 € de plus que la 136 ch, elle justifie ce surcoût. Pour se faire pardonner, elle intègre un équipement de série assez complet, avec un chauffage par pompe à chaleur économe en énergie. Mais pour disposer d’un chargeur de 11 kW ramenant la charge complète à environ 5 h, il faudra débourser 400 € en plus. Les charges rapides sur les grosses installations d’autoroute se révèlent décevantes : les batteries saturent autour de 60 kW, ce qui rallonge le temps pour remplir les batteries. Dans ces conditions, passer de 0 à 80 % demandera 1 h et quart.

Pas d’amélioration sur le poste de conduite. Si la position au volant est bien pensée et finement ajustable, le bloc d’affichage digital apparaît pauvre. L’écran central est mieux présenté. | J-RÉMY MACCHIA, OUEST-FRANCE

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