Hugo Essed, avocat des proches des assassinats du 8 décembre au Suriname, s’inquiète de certaines déclarations faites la semaine dernière par certains partisans de Desi Bouterse.
L’ancien directeur de cabinet Eugene van der San, en particulier, a déclaré qu’un différend juridique était survenu entre les condamnés et le ministère public (OM) du Suriname, à la suite duquel la Cour de justice devrait d’abord clarifier ce point avant que le ministère public puisse exécutez cette phrase. Il a souligné d’éventuels troubles au Suriname si le ministère public faisait incarcérer les condamnés après le 8 janvier.
« Il est ajouté à cette déclaration que si la capture a lieu, il y aura la guerre au Suriname. Je dois dire qu’avec ces menaces non dissimulées, ces voix ne démontrent pas un engagement en faveur de l’État de droit”, a déclaré dimanche Essed dans l’émission Welingelichte Kringen.
Il ignore la déclaration de Van der San et du député néo-démocrate Marcel Oostburg selon laquelle il pourrait y avoir des erreurs dans le verdict ou parce que la loi d’amnistie, déclarée non contraignante par la Cour constitutionnelle en 2022, serait toujours valable pour les condamnés.
L’avocat se dit convaincu que le NPD a appelé dans toutes ses déclarations officielles la communauté et les partisans du parti à rester calmes et à ne pas perturber l’ordre et la paix. Il espère que cela continuera même après l’exécution du jugement.
Le lundi 8 janvier est le dernier jour où Bouterse et les autres condamnés ont encore la possibilité de présenter une demande de grâce. Si cela ne se produit pas, la peine pourra être exécutée à partir du 9 janvier. Essed espère que le ministère public tiendra la communauté informée de cette affaire.
2024-01-08 04:00:00
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