Nouvelles Du Monde

États-Unis – Quel est l’argument antitrust avancé par le récent procès de X Corp contre les annonceurs qui ont boycotté X/Twitter

2024-08-08 22:31:10

Le Ministère de la Justice des États-Unis décrit ce qui constitue une conspiration visant à restreindre le commerce :

La fixation des prix, la manipulation des offres et la répartition des marchés font partie du groupe d’infractions antitrust qui sont considérées comme des restrictions commerciales déraisonnables « en soi ». Les tribunaux ont estimé que ces pratiques, qui ont invariablement pour effet d’augmenter les prix pour les consommateurs, n’ont aucune justification légitime et n’ont aucun objectif concurrentiel rédempteur et devraient donc être considérées comme illégales sans analyse plus approfondie de leur caractère raisonnable, de leur justification économique ou d’autres facteurs. Pour la plupart des autres infractions antitrust, les tribunaux ont établi une approche analytique appelée « règle de raison ». En vertu de la « règle de raison », les tribunaux doivent entreprendre une étude approfondie des preuves pour déterminer (1) si la règle de raison est raisonnable ou non.La pratique en question est en fait
susceptible d’avoir un effet anticoncurrentiel significatif dans un marché pertinent
marché et (2) s’il existe des justifications proconcurrentielles
relatif à la retenue. En vertu de la « règle de raison », si les effets proconcurrentiels de la pratique l’emportent sur les préjudices anticoncurrentiels, la pratique n’est pas illégale. Pratiquement tous
infractions antitrust susceptibles d’être poursuivies par un tribunal américain
Le cabinet d’avocat sera régi par la règle du « per se ».

Il serait difficile pour Elon Musk de prouver qu’il s’agit d’une restriction illégale du commerce en vertu de la « règle de raison ». Il existe des raisons commerciales légitimes qui ne sont pas anticoncurrentielles pour abandonner Twitter, comme l’image de marque ternie. Les décisions marketing sont particulièrement sujettes à des considérations « douces » comme celle-là.

Lire aussi  Actions Apple : acheter, vendre ou conserver ?

Il faut également prouver l’existence d’un complot entre les participants présumés, par opposition à une prise de décision indépendante, comme expliqué dans le même lien, ce qui serait pour le moins difficile dans ce cas :

Complot ou accord : La conspiration ou l’accord visant à fixer les prix, à manipuler les offres ou à répartir les marchés est l’élément clé d’une affaire pénale relevant de la loi Sherman. En effet, la conspiration doit comprendre un accord, une entente ou une rencontre des volontés entre au moins deux concurrents ou concurrents potentiels, dans le but ou avec pour effet de restreindre déraisonnablement le commerce. L’accord lui-même constitue l’infraction ; les actes manifestes visant à favoriser la conspiration ne sont pas des éléments essentiels de l’infraction et n’ont pas besoin d’être plaidés ou prouvés dans une affaire relevant de la loi Sherman.

Dans une affaire pénale relevant de la loi Sherman, il faut prouver l’intention générale. En règle générale, cependant, la preuve de l’existence d’une fixation des prix, d’une soumission concertée ou d’un accord de répartition du marché suffit à établir l’intention de faire ce que les défendeurs ont convenu de faire.

Il n’est pas nécessaire que l’accord soit consigné dans des déclarations contractuelles expresses ou formelles. Il doit simplement constituer une forme d’entente mutuelle selon laquelle les parties uniront leurs efforts pour atteindre un objectif commun et illicite. Le succès final de l’entreprise est sans importance tant que l’accord est effectivement conclu.

Rejoindre sciemment la conspiration : Pour conclure que le défendeur a agi en toute connaissance de cause, il faut démontrer qu’il a agi volontairement et intentionnellement plutôt que par erreur, par accident ou pour une autre raison innocente. Le défendeur doit avoir rejoint le complot avec l’intention de contribuer à la réalisation de l’objet ou du but du complot. Le gouvernement n’a pas besoin de démontrer que le défendeur connaissait tous les détails ou les membres du complot ni qu’il a participé à tous les actes du complot. De plus, il n’est pas nécessaire que le défendeur ait participé à l’origine du complot. Bien entendu, la simple connaissance du complot sans participation au complot ne fait pas du défendeur un membre du complot. De plus, un défendeur qui ordonne sciemment à une autre personne de participer au complot est responsable de la conduite qu’il a dirigée, tout comme s’il y avait directement participé. Si l’on démontre qu’un accusé a rejoint une conspiration, il est présumé rester membre de la conspiration jusqu’à ce que celle-ci soit achevée ou abandonnée ou jusqu’à ce qu’il se soit retiré de la conspiration.



#ÉtatsUnis #Quel #est #largument #antitrust #avancé #par #récent #procès #Corp #contre #les #annonceurs #qui #ont #boycotté #XTwitter
1723151807

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT