4 août 2024
Une nouvelle étude réalisée par 27 des plus grands experts mondiaux en matière de démence et publiée dans le Lancet suggère que près de la moitié des cas de démence pourraient être évités ou retardés en gérant 14 facteurs de risque. Ceux-ci incluent le tabagisme, la consommation excessive d’alcool et la dépression.
Selon biziday.ro, les spécialistes estiment que d’ici 2050, le nombre mondial de personnes atteintes de démence pourrait atteindre 153 millions, soit trois fois plus qu’aujourd’hui. Cette explosion de cas pourrait exercer une pression énorme sur les systèmes de santé et de protection sociale, étant donné que les coûts mondiaux de la démence dépassent le milliard de dollars par an.
L’étude a identifié des facteurs de risque tels qu’un faible niveau d’éducation, la perte auditive, l’hypertension artérielle, l’obésité, l’inactivité physique, le diabète, les traumatismes crâniens, la pollution de l’air et l’isolement social. En outre, le rapport ajoute deux nouveaux facteurs qui contribuent à 9 % des cas de démence : des taux élevés de « mauvais » cholestérol après 40 ans et une perte de vision non traitée chez les personnes âgées.
Bien que la démence soit souvent associée à des maladies telles que la maladie d’Alzheimer, qui endommagent les cellules nerveuses et provoquent des pertes de mémoire et de la confusion, les experts soulignent qu’elle ne constitue pas une partie inévitable du processus de vieillissement. En s’attaquant à ces facteurs de risque, qui peuvent survenir tout au long de la vie, il est possible de prévenir ou de retarder 45 % des cas de démence.
« De nombreuses personnes dans le monde croient que la démence est inévitable, mais ce n’est pas le cas. Notre rapport conclut que vous pouvez augmenter considérablement vos chances de ne pas développer de démence ou de retarder son apparition. Il est également important de souligner que même si nous disposons désormais de preuves plus solides démontrant qu’une exposition prolongée au risque a un effet plus important, il n’est jamais trop tôt ni trop tard pour agir. » a déclaré au Guardian l’auteur principal de la recherche, le professeur Gill Livingston.
(DC)
Source d’information : The uardian, BBC et biziday.ro
Source photo : biziday.ro
2024-08-04 07:02:05
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