Étude UBS – L’inflation continuera de ronger les augmentations de salaires en 2024 – Actualité

Étude UBS – L’inflation continuera de ronger les augmentations de salaires en 2024 – Actualité

2023-11-08 16:10:03

  • Une nouvelle étude de l’UBS montre que le pouvoir d’achat en Suisse devrait rester sous pression l’année prochaine.
  • En d’autres termes : les Suisses ont moins de porte-monnaie.
  • Les entreprises interrogées souhaitent verser des salaires plus élevés à leurs salariés d’ici 2024, mais ces salaires plus élevés ne peuvent pas compenser l’inflation.

Concrètement, les 389 entreprises et associations d’employeurs et de salariés interrogées s’attendent à une augmentation moyenne des salaires de 1,9 pour cent pour 2024. Compte tenu de l’inflation attendue autour de 2 pour cent, il est donc peu probable que les salaires réels augmentent l’année prochaine, selon la conclusion de l’enquête sur les salaires. publié par la grande banque UBS.

«Bien que la majorité des entreprises accordent des compensations pour l’inflation, elles vont rarement au-delà», explique Florian Germanier, économiste à l’UBS, en résumant les résultats de l’enquête. Les salaires réels devraient donc pratiquement stagner en moyenne en 2024. C’est la quatrième année sans croissance des salaires réels. Au total, il y a eu une baisse des salaires réels de près de 2 % depuis 2020.

Les primes d’assurance maladie transforment la stagnation en perte

En fin de compte, malgré les augmentations de salaires, la population n’a pas plus dans son portefeuille, mais plutôt moins. Si l’on prend également en compte les primes d’assurance maladie, qui ne sont pas incluses dans l’indice national des prix à la consommation et ne sont donc pas prises en compte dans l’inflation, il y aura une nouvelle perte de pouvoir d’achat en 2024.

Légende:

Image symbolique. Même en 2024, les Suisses auront moins de ressources dans leur portefeuille.

Shutterstock

Les entreprises justifient leur réticence à augmenter les salaires par la faiblesse de la demande étrangère et par l’augmentation des coûts de financement en raison de la hausse des taux d’intérêt. On dit que cela limite la marge financière des entreprises pour des augmentations de salaires plus importantes.

Ceux qui travaillent dans le secteur public peuvent avoir de l’espoir

Selon l’UBS, les augmentations de salaires attendues ne constitueront pas un facteur supplémentaire d’inflation. L’augmentation n’est pas assez forte pour cela. «Les salaires plus élevés garantissent que l’inflation ne baisse pas plus rapidement», explique Daniel Kalt, économiste en chef à l’UBS.

Les augmentations varient également selon le secteur. Dans le secteur public, les experts de l’UBS s’attendent à une augmentation moyenne de 2,2 pour cent. Dans le secteur des médias, on ne s’attend toutefois qu’à une augmentation de 1 pour cent.



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