L’ETZ (hôpital Elisabeth-TweeSteden) est le premier hôpital aux Pays-Bas à implanter un nouveau type de neurostimulateur chez un patient atteint de la maladie de Parkinson. Le dispositif, semblable à un stimulateur cardiaque, est placé sous la peau près de la clavicule et envoie des signaux électriques via de fins fils conducteurs à des zones spécifiques du cerveau pour soulager le patient des symptômes indésirables de la maladie de Parkinson.
Selon le neurologue Thies van Asseldonk, le nouveau neurostimulateur Percept RC offre trois avantages importants par rapport au modèle précédent : « L’appareil peut être rechargé sans fil à la vitesse de l’éclair, dure au moins quinze ans et est beaucoup plus petit que le modèle précédent. C’est le plus petit et le plus fin du monde double canal neurostimulateur pour la stimulation cérébrale profonde ».
DBS
Cette procédure est également stimulation cérébrale profonde (DBS). Une méthode de traitement avancée dans laquelle deux électrodes sont placées dans le cerveau et émettent des signaux électriques. Les électrodes sont contrôlées par une batterie sous-cutanée, le neurostimulateur. Van Asseldonk : « Comme le Percept RC ne doit pas être remplacé tous les trois ans, il est très convivial pour les patients. De plus, le temps de charge est court ; en moins d’une heure, la capacité est revenue à quatre-vingt-dix pour cent.
Spécial
Ce qui rend également le neurostimulateur Percept RC spécial, c’est que les électrodes stimulent non seulement le cerveau mais enregistrent également des informations, via la technologie BrainSense. Cela permet au neurologue traitant d’optimiser le traitement à l’aide de ces informations. La thérapie est désormais adaptée aux plaintes, aux symptômes visibles, aux effets secondaires et à la prise de médicaments signalés par les patients. Les neurologues pourront bientôt combiner ces informations avec les signaux cérébraux personnels enregistrés. “Cela peut permettre d’obtenir des effets thérapeutiques encore plus rapides et meilleurs pour les patients”, est fermement convaincu Van Asseldonk.
Grande différence
Le premier neurostimulateur Percept RC a été placé par le neurochirurgien Geert-Jan Rutten sur Mme Astrid Hennissen (60 ans). Le spécialiste revient avec un bon sentiment sur ces deux heures de fonctionnement : « Pour l’équipe d’exploitation, c’est la même procédure que pour l’autre batterie. Mais c’est une grande différence pour le patient, car l’appareil est considérablement plus petit. C’est une belle innovation, avec toutes les fonctionnalités disponibles dans un seul appareil. En appliquant le DBS, les patients atteints de la maladie de Parkinson ont besoin de moins de médicaments et présentent moins de fluctuations de leurs symptômes au cours de la journée. Cela leur permet de mieux planifier leur vie active.
Tour de force technique
Après son opération, Astrid Hennissen a passé une nuit à l’hôpital en observation et a été autorisée à rentrer chez elle le lendemain matin. Le neurostimulateur doit être ajusté deux semaines après l’intervention. En étroite collaboration avec Geert-Jan Rutten, elle a délibérément choisi le nouvel appareil. « Après l’explication, j’ai compris qu’il s’agissait d’un tour de force technique, avec la capacité de lire les signaux cérébraux. Cela m’a énormément séduit. De plus, en tant que première patiente, je suis suivie de très près », ajoute-t-elle en souriant. « Je marche très mal ces derniers mois. Lorsque le médicament s’est dissipé, je me suis assis sur la chaise comme une poupée de chiffon. Avec le neurostimulateur, je m’attends à ce que les tremblements diminuent et que ma mobilité s’améliore.
2024-01-02 11:53:33
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